L’UD a appelé à participer aux mobilisations de janvier initiées par les syndicats de l’Éducation. Impossible de ne pas répondre aux provocations dogmatiques et au mépris de Blanquer à l’encontre des personnels. Ministre qui en pleine crise sanitaire, alors que la rentrée s’annonçait ingérable, préférait finir ses vacances à Ibiza et présenter de son lieu de villégiature, et sur le site d’un journal payant, le protocole intenable qui serait mis en place dans les écoles et établissements. Et qui à l’annonce de la 1ere journée de grève osait dire « qu’on ne fait pas grève contre un virus ».
En plus, malgré une situation très largement dégradée dans les écoles et les établissements scolaires (classes surchargées, manque de personnels, recours accru aux personnels précaires, burn-out …) et la démonstration par la crise sanitaire de l’impérative nécessité de créer des milliers d’emplois, pour le dernier budget de ce quinquennat, il n’a pas ralenti l’allure du démantèlement et de la suppression des moyens en personnels. Arguant d’une baisse démographique, le ministère va réaliser le triste exploit de ne créer aucun poste dans le 1er degré tout en en supprimant de nouveaux dans le 2nd degré.
La CGT a dénoncé les conditions de cette reprise catastrophique et générant chez les personnels une véritable souffrance. Elle a exigé la distribution immédiate et gratuite de masques chirurgicaux pour l’ensemble des élèves et des personnels et la distribution de masques FFP2 pour celles et ceux qui le souhaitaient, le retour à la possibilité de télétravail pour les personnels administratifs qui le pouvaient et le souhaitaient et la clarification de la gestion des cas contacts et les possibilités d’ASA pour les personnels à risque de formes graves. Elle a aussi condamné ce budget et la répartition des postes qui entraineront une nouvelle profonde dégradation des conditions de travail des personnels et d’études des élèves. Elle a continué d’exiger les créations de postes statutaires qui permettent de répondre aux besoins sans passer par les heures supplémentaires.