Donnez-vous de la force pour défendre vos intérêts. ADHÉREZ A LA CGT !

Aujourd’hui encore, pour mettre en échec la loi « travail » et gagner la satisfaction des revendications, il y a besoin de salarié(e)s, plus et mieux organisés au sein d’une CGT plus forte, rassembleuse et déterminée à défendre leurs intérêts. … Continuer la lecture

Congrès de l’Union Syndicale Départementale de la santé et de l’action sociale

Le congrès de l’Union Syndicale Départementale de la santé et de l’action sociale CGT du Loir et Cher s’est déroulé le 26 avril dernier rassemblant 52 congressistes qui représentaient 14 syndicats du département.

Le déroulement des travaux a été ponctué par de nombreuses interventions des camarades venus expliquer les situations vécues par leur syndicat dans leur structure. Le sentiment était pour chacun de rencontrer les mêmes problématiques.

La politique de santé menée par le gouvernement à travers la Loi de modernisation de la santé, en continuité de la Loi Hôpital Patient Santé Territoire (HPST) dite « Bachelot », était au cœur des débats. Dans chaque structure, il a été fait état d’une aggravation des conditions de prise en charge, en toute sécurité, des patients et des résidents liée au manque d’effectifs quasi quotidien dans les services. En effet, le gouvernement a annoncé la suppression de 1600 lits et la suppression de 22 000 postes d’ici 2017. La mise en place des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) est l’outil qui va permettre d’atteindre cet objectif. Comment espérer dans un tel contexte, une amélioration des conditions de travail pour les soignants et une égalité de soins pour tous les usagers ?  Nous avons tous conclu que cette politique n’avait qu’un but purement économique et allait entraîner des déserts médicaux sans offre de soins. De plus, elle allait avoir un impact plus que néfaste sur les agents de la Fonction Publique Hospitalière modifiant leurs droits et le statut de la FPH. C’est une attaque directe du service public.

La richesse des débats a permis à l’ensemble des syndiqués présents de conclure sur la nécessité de créer un véritable rapport de force en renforçant la vie syndicale, en consolidant les liens entre les syndicats CGT de chaque structure de la santé et de l’action sociale du département et en créant de nouvelles bases syndicales, dans le but de porter les revendications de la CGT et d’élaborer des actions communes pour une politique de santé en réponse aux besoins de la population.

La CGT continuera de porter la revendication d’une sécurité sociale qui rembourse à 100%.

Le congrès s’est clôturé par l’élection de la nouvelle Commission Exécutive composée de 38 membres dont 12 membres de la CE sortante. Un nouveau bureau a également été nommé.

 

 

1er mai : journée internationale de lutte

cgt-1mai2016Cette année encore le 1er mai, journée internationale de lutte pour le progrès social, la paix et la solidarité, a été l’occasion de dénoncer les attaques brutales menées contre le monde du travail par le gouvernement et le MEDEF. Dans la poursuite des multiples mobilisations contre la loi El Khomri, les salariés, retraités, privés d’emploi et jeunes ont une nouvelle fois exprimé leur opposition farouche au démantèlement du Code du travail et des acquis sociaux orchestré depuis des années par les tenants du libéralisme.

Si les attaques sont diverses (inversion de la hiérarchie des normes, mise à mal de la médecine du travail, remise en cause du statut de la fonction publique, individualisation des contrats de travail et des rémunérations, etc.) et se font par « petits bouts », elles participent d’une philosophie commune : libéraliser l’économie, rendre les patrons tous puissants, rentabiliser les services publics pour les rendre compétitifs et concurrentiels.

« Ca va mieux » nous serine le Président… Mais les salariés sont loin de tenir le même discours. Salaires et retraites en berne, hausse de la précarité, dégradation des conditions de travail, licenciements à tout-va comme à Phillips, Faurécia, Germanaud…

Telle est la réalité vécue par les travailleurs.

Au niveau international, la solidarité des peuples est tout aussi nécessaire. En effet, l’afflux de réfugiés que connait l’Europe depuis un an, que les média oublient bien vite dès lors qu’il n’y a plus de sensationnel, est la conséquence des politiques guerrières menées depuis des années par les pays occidentaux pour asseoir le pouvoir des grands groupes industriels dans le monde. Au prétexte de maintenir la paix, d’aider les mouvements démocratiques, les pays occidentaux poursuivent leurs actions belliqueuses à visée impérialiste pour soutenir les firmes internationales et leurs politiques libérales. Ainsi ces réfugiés sont autant des réfugiés de guerre que des réfugiés économiques et écologiques qui fuient des conditions de vie misérables induites par le capitalisme. Partout ces politiques, conjuguées à l’austérité, renforcent la montée des partis fascistes, dont le Front national, et les idées xénophobes et populistes.

Le 1er mai, lors des rassemblements et des 3 fêtes organisées à Romorantin, Vendôme et Blois, aura été le moment de lier festif et revendicatif. A cette occasion, la CGT a rappelé haut et fort ses valeurs de solidarité entre les travailleurs, de paix et de coopération entre les peuples, de lutte contre les discriminations, de volonté de transformation de la société. Elle y a ainsi porté ses revendications de lutte contre la casse de l’emploi,  d’augmentation des salaires, retraites et minima sociaux, de hausse de la protection sociale, de baisse du temps de travail.

 

Terroristes ou « faiseurs » de droits ?

conges-payes-1936-cgtBlocage, preneurs d’otages, voyous, terroristes, casseurs, manque de solidarité… Que n’a-t-on entendu ou lu ces dernières semaines sur les militants CGT, en première ligne de ceux qui luttent contre la loi El Khomri. Qu’il est aisé aujourd’hui pour le gouvernement, le MEDEF, la CFDT et les média à leur solde de véhiculer de tels propos en menaçant d’interdire les manifestations qui mettent à mal la crédibilité du gouvernement… Et d’essayer de faire oublier bien vite aux salariés le rôle de la CGT dans la conquête de droits sociaux, la résistance, la mise en place du CNR et ainsi discréditer le mouvement social.

La CGT ennemie de la société ? Mais qui aujourd’hui serait prêt à renoncer aux congés payés, à la retraite, à la sécurité sociale, au salaire minimum, aux indemnités chômage, à la protection, déjà mise à mal, du Code du travail ? Qui voudrait que les hôpitaux, les écoles, les services de l’Etat, etc. soient payants et réservés, ainsi, à une seule partie minoritaire de la population ? Tous ces acquis issus de luttes victorieuses du mouvement social où la CGT a eu une place prépondérante. Qui est prêt à mettre en concurrence les salariés du privé et ceux du public, à rompre leur solidarité pour les empêcher de manifester ensemble pour la satisfaction de leurs revendications ? Si ce n’est les tenants du capitalisme qui détournent les richesses produites par les salariés à leur profit.

La CGT ne serait qu’un syndicat réactionnaire et minoritaire qui ne servirait à rien ? Mais quel parti ou syndicat patronal peut aujourd’hui se prévaloir de plus de 650 000 adhérents ? Ou d’être en accord avec plus de 70% de la population (comme sur le refus de la loi El Khomri) ?

Par les actions de grève dans les entreprises et les services, la CGT bloque le pays ? Mais si on y réfléchit bien, est-ce les salariés ou l’économie de marché qui sont bloqués ? Le patronat et le gouvernement pleurent sur le sort des salariés qui ne peuvent aller travailler. Mais ne vous-y trompez pas : ce sur quoi ils pleurent c’est la perte des richesses qu’ils ne pourront pas récupérer. Ils redécouvrent à l’occasion de ces actions massives dans les centres pétroliers, l’énergie, les transports …, que ce sont les salariés qui sont producteurs de richesse. Et que lorsque le travail cesse, les profits qu’ils engrangent s’amenuisent.

L’ensemble de ces réactions démontrent bien que la lutte de classe et de masse est toujours d’actualité, quoiqu’en disent les libéraux qui voudraient nous faire croire que les salariés ont des intérêts communs avec les patrons pour le bien de l’Entreprise. Que nous devons continuer à mener la bataille des idées pour que toujours plus de salariés nous rejoignent au sein de la CGT pour être, dans les semaines à venir, toujours plus nombreuses et nombreux en grève et dans la rue pour dire non à la casse du Code du travail et à la loi El Khomri !

 

Germanaud, des travailleurs pas de la viande

Depuis des années, Les salariés de l’entreprise GERMANAUD se battent pour préserver leurs emplois et une activité agroalimentaire de qualité dans un département durement frappé par la casse industrielle accompagnée par les pouvoirs publics. Les mêmes pouvoirs publics qui aujourd’hui fustigent les luttes sociales et affichent leur haine des travailleurs en lutte pour leur dignité et contre la loi Travail.

En grève depuis plusieurs semaines pour défendre leurs droits, les salariés dans l’unité d’action ne veulent pas être considérés comme des marchandises par le groupe TURENNE LAFAYETTE.

Ce groupe est un prédateur dans le secteur agroalimentaire et met en œuvre à Blois comme ailleurs (Bretagne, Tarn etc.) sa stratégie de casse industrielle par l’abandon de productions au service du profit maximum.

Economiquement et socialement rien ne justifie la fermeture du site de Blois, le rapport de l’expert du Comité d’entreprise fait la démonstration de la rentabilité de l’usine. Au prix de leur santé et de leur sécurité, les salariés ont permis de préserver une activité pendant des années en dépit de l’absence des investissements nécessaires au développement du site.

Les salariés ont fait des propositions pour continuer à produire des jambons de qualité et de prestige à Blois. Il y a un mois, le groupe TURENNE LAFAYETTE a accueilli la délégation syndicale, venue au siège de l’entreprise présenter ses propositions alternatives, par une dizaine de policiers en tenue d’assaut, casques sous le bras, en plus des trois vigiles mandatés par la direction.

C’est la démonstration que ce qui effraie le capital c’est le mouvement social en lutte pas les casseurs. Etat d’urgence ou pas, le gouvernement n’a pas hésité à prêter main forte au capital privé pour sécuriser ses profits.

La décision collective des salariés de bloquer le site pour protéger l’outil de travail et instaurer un rapport de force a soudé les travailleurs et a entamé l’assurance et le mépris d’un groupe financier qui a racheté GERMANAUD pour mieux le dépecer.

Le combat des GERMANAUD illustre le conflit du travail contre le capital parasitaire qui ne produit rien d’autre que du chômage et de la misère. Les GERMANAUD, eux, produisent des jambons pour l’ensemble de la population et de la fraternité pour préserver leurs droits et la dignité de tous les salariés en lutte.

Seule la lutte paie, les GERMANAUD ne le savent que trop bien. Une lutte qui force le respect et donne lieu à de nombreux soutiens au-delà des militants syndicaux.

Soyons à la hauteur du combat de nos camarades et soutenons-les matériellement, financièrement et par notre présence à leurs côtés maintenant et sans réserve.