Retraité·es dans l’action

Le 31 janvier 2019, plus de 100 retraité·es ont manifesté à Blois devant le siège du député Stéphane Baudu, pour crier la vérité à Macron à propos du pouvoir d’achat des retraité·es.

Les organisations syndicales de retraité·es CGT—FSU ont été reçues par le député Stéphane Baudu, et le sénateur Jean-Paul Prince.

Nous avons exigé :

  • la revalorisation des pensions,
  • l’annulation de la CSG,
  • le retour à l’indexation sur les salaires,
  • le maintien de la pension de réversion.

Le 5 février, journée nationale de grève et de manifestations, les retraité·es ont pris toute leur place.

Face aux grandes manœuvres de Macron, il nous faut prolonger nos actions afin que nos exigences soient prises en compte.

Ce qui a été fait n’est pas encore suffisant pour que nos revendications, qui montent de partout, soient satisfaites.

Face au mécontentement et à la colère de millions de gens, le gouvernement Macron et le MEDEF entendent jouer la montre et la diversion en même temps qu’ils répriment, font peur et divisent.

Nous n’avons pas travaillé 40 ans et plus pour renoncer à vivre normalement, dignement.

Les retraité·es exigent du Président de la République et de ses députés, qu’ils décident :

  • de l’annulation de la CSG,
  • de la revalorisation de leurs pensions de 300 € pour toutes et tous,
  • du retour à l’indexation sur les salaires,
  • du maintien de la pension de réversion sans conditions de ressources.

Le pouvoir d’achat des retraité·es est un thème absent du débat national.

Vivre dignement de notre retraite tout simplement, c’est notre droit.

 

 

 

Grève à Chémery pour les salaires

Depuis début décembre 2018, des revendications communes à tous les stockages de France de STORENGY ont été remontées à la direction. Celle-ci, restant sourde aux demandes des salarié·es, un mouvement de grève par actions ponctuelles a eu lieu.

Devant une direction muette, n’ayant pas voulu recevoir les représentant·es CGT et une lassitude pour le personnel de faire des actions sans résultats, la grogne est montée d’un cran. En assemblée générale, les agent·es ont décidé le 14 janvier dernier de durcir le mouvement en se mettant en grève illimitée jusqu’à obtention de réponses aux revendications.

Les revendications principales étant convergentes avec celles des gilets jaunes et donc toujours d’actualité, le mouvement était plus que légitime.

Différents modes de mouvements et d’actions se sont mis en place sur tous les stockages de gaz afin d’exercer une pression maximum sur la direction.

Par exemple, sur le stockage de Chémery, une action de grève a débuté le 25 janvier sous la forme suivante : piquet de grève devant le site 24h/24, week-end inclus et cela afin d’interdire l’accès au site des sous-traitants et des camions qui transportent les effluents du site vers les industries qui retraitent nos déchets.

Devant l’ampleur du mouvement, la direction a enfin daigné recevoir les représentants CGT, le 29 janvier.

Suite à cela, la direction a accepté les revendications suivantes :

  • remplacement d’une partie de la prime de site (prime qui englobe une partie fixe correspondant à une indemnité de travail sur les sites SEVESO 2 et 3, et une partie variable qui est une indemnité de frais kilométrique pour venir travailler). En ce sens, la proposition était de remplacer la partie fixe de cette prime en NR donc en salaire et non plus en prime. La seconde partie dite « variable », est augmentée de 10 % afin de compenser la hausse des carburants ;
  • mise en place la RPCE-M promise depuis 2017 (rémunération de la performance collège exécution/maitrise) prime en moyenne de 650 € ;
  • que les postes vacants soient pourvus dès le premier trimestre 2019 et 22 publications de postes en doublon pour anticiper les futurs départs en inactivité ;
  • augmentation des salaires de 60 à 120 € (selon les salaires) supplémentaire par rapport à celles qui étaient prévues.

Le mouvement a pris fin le 29 janvier avec ces avancées non négligeables.

 

5 février : journée économie morte

Alors que la colère qui s’exprime depuis des semaines dans le mouvement des Gilets Jaunes ne s’atténue pas, Macron continue d’afficher son mépris de classe face aux exigences de la population. Après l’enfumage des mesurettes annoncées en décembre, le grand débat national n’est qu’une nouvelle escroquerie. Il se fait sur des questions figées aux réponses arrêtées par avance et n’a pour seul objectif que de redonner de la légitimité à toutes celles et ceux qui ont porté aux nues la logique économique, au détriment des intérêts de la majorité de la population en justifiant la poursuite de la casse sociale, à l’exemple des services publics.

Parce que les revendications exprimées, notamment sur le pouvoir d’achat et la hausse des salaires, sont celles portées par notre syndicat depuis des années, la CGT appelait à une 1ere journée interprofessionnelle de grève et de la manifestation nationale en 2019. A cette occasion, pour la 1ere fois, les organisations syndicales départementales UD CGT et Solidaires et le mouvement des Gilets Jaunes s’adressaient conjointement aux salarié·es, retraité·es, privé·es d’emploi et jeunes pour les inviter à participer aux 3 manifestations organisées sur le département. Ce sont plus de 1300 personnes qui se sont mobilisées à cette occasion, dont un millier à Blois, pour revendiquer :

  • une augmentation immédiate des salaires, des traitements, des minima sociaux, des allocations et des retraites de 300 € brut ;
  • la suppression de la hausse de la CSG pour les retraité·es ;
  • la suppression du CICE pour les groupes du CAC 40 et le rétablissement de l’ISF ;
  • l’arrêt des licenciements et des fermetures d’entreprises qui impactent aussi les commerçant·es, les artisan·nes, les paysan·nes…
  • la consultation démocratique et régulière de la population.

Mais les mots d’ordre étaient aussi de dire STOP au projet Macron contre notre système de protection sociale et nos droits à la retraite ; de conforter et de rétablir les services publics de proximité au service de la population dans tout le territoire, contrairement à ce qui se fait à la Poste, aux Impôts, dans la santé, l’éducation, l’inspection du travail, etc. ; et de dire NON à la loi liberticide anti-manifestation et antigrève que le gouvernement n’a fait adopter que pour museler le opposant·es à ses réformes ultralibérales. Cette mobilisation a aussi permis de dénoncer et de condamner la multiplication des arrestations arbitraires, la répression aveugle et l’utilisation massive d’armes de dissuasion frappant les manifestant·es, causant des blessures graves, dont des amputations de mains, arrachées par les tirs de grenade, ou des mutilations oculaires suite à des tirs de flash-ball, conséquences de la violence étatique qui doit cesser.

 

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