Prise de parole UD CGT 41 – 8 mars 2022

Bonjour à toutes et tous, Merci à toutes et tous d’être présent·es en cette journée internationale de lutte des droits des femmes. Et non, ce n’est toujours pas la journée de LA femme, que l’on aurait essentialisée en la réduisant … Continuer la lecture

Édito décembre 2021

Pendant des mois encore, les médias nous serviront les péripéties de Zemmour et compagnie dans une surenchère anti-immigré·es, nationaliste et sécuritaire pour évacuer ce que vivent les salarié·es, les privé·es d’emploi, les retraité·es et les jeunes.

Le coût de la vie devient insupportable pour des travailleur·ses entraînés et maintenus dans la pauvreté et la précarité par des salaires et des pensions de misère alors que les profits des entreprises n’ont jamais été aussi élevés.

Des entreprises qui intensifient l’exploitation des salarié·es et travaillent au démantèlement des conventions collectives assistées financièrement par l’État à grand coup de plan de relance des profits et d’exonérations de cotisations sociales.

Ce que vivent les salarié·es du privé comme du public, les privé·es d’emploi, les retraité·es et les jeunes c’est un accès dégradé à des soins de qualité et de proximité en raison du démantèlement de l’hôpital public et de la sécurité sociale pour privatiser la santé.

La suppression des lits et le mépris des personnels se poursuivent au prix de la santé de la population et de soignant·es épuisés.

Pour la CGT, face au mépris du patronat et de l’État à son service, l’heure est à la bataille des salaires, des pensions, de la santé et des droits collectifs pour tou·tes les travailleur·ses dans et hors de l’emploi, avec et sans papiers, immigré·es ou pas.

Les mobilisations en cours des métallos pour défendre leur convention collective, des soignant·es, des éducateur·trices spécialisés, des aides à domicile, des ambulancier·es, des animateur·trices pour les salaires et les conditions de travail démontrent que la lutte de classe s’étend.

 

Tract unitaire – Engagé·es contre les violences faites aux femmes

À l’occasion du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la CGT 41, la FSU 41 et Solidaires 41 rappellent leur engagement pour l’éradication des violences sexistes et sexuelles dans le monde du travail et … Continuer la lecture

Oui à la vaccination ! Non au flicage et à la régression sociale !

Depuis un an et demi, le monde entier est bouleversé par la pandémie de Covid19. Cette crise est multiple et a de nombreuses conséquences dans le domaine de la santé en premier lieu mais aussi sur les questions économiques et sociales ainsi que sur le plan de la démocratie.

Elle a mis en lumière les limites et les conséquences désastreuses de décennies de politiques libérales menées pour le seul profit des intérêts capitalistes. Une nouvelle fois, nous mesurons l’acharnement mis en œuvre pour inventer de nouvelles contraintes et de nouvelles diversions afin de masquer les échecs successifs face à la gestion de la pandémie.

Dernière en date : la loi d’extension du passe sanitaire et l’obligation de vaccination.

Malgré la colère qui règne dans le pays des député·es de la majorité présidentielle hors sol ont adopté l’extension du passe sanitaire dans l’activité quotidienne des Français·es (restaurants, bars, cafés, même en terrasse, aux hôpitaux et maisons de retraites, sauf les urgences, aux trains, avions et cars de longue distance), pour les salarié·es travaillant dans les restaurants, cinémas, zoos, etc. pour pouvoir travailler depuis le 1er septembre, et la vaccination obligatoire pour les soignant·es, sapeurs-pompier·es, personnels travaillant en EHPAD et dans les établissements accueillant des personnes en situation de handicap, ainsi que les aides à domicile et les gendarmes.

En cas de défaut de ces obligations les salarié·es ne pourront plus travailler, des suspensions d’activités professionnelles sans solde seront prononcées.

Ne laissons pas le gouvernement créer de manière totalement artificielle deux catégories de citoyen·nes et de salarié·es. La CGT réclame une véritable politique du soin contre cette pandémie, avec une vaccination accessible, égalitaire, éclairée et consentie.

Le passe sanitaire est une remise en cause de nos libertés, et accompagne la casse de nos droits et notamment du code du travail. La suspension du contrat de travail sans paiement de salaire et ainsi que l’impossibilité d’avoir une indemnité est un précédent inacceptable. Cette mesure de chantage à la vaccination plongera ainsi de très nombreuses familles dans des difficultés financières.

Une loi peut être annulée sous la pression des salarié·es et de leurs syndicats à l’exemple de la loi CPE (contrat de première embauche en 2006). Il est de la responsabilité de la CGT et des forces progressistes de continuer à mobiliser dans cette bataille et ne pas laisser la place aux obscurantistes ou aux opportunistes de tous bords.

Portons nos revendications :

  • pour la levée des brevets et la distribution mondiale de vaccins,
  • contre le passe sanitaire, l’obligation vaccinale, pour un accès égalitaire au vaccin, libre et consenti,
  • contre le contrôle social de masse, l’autoritarisme et les lois liberticides,
  • contre les suspensions sanitaires des contrats de travail, pouvant aboutir à des licenciements pour les non vacciné·es,
  • pour des moyens humains et matériels pour l’hôpital public et la santé publique, à hauteur des besoins d’accès aux soins de la population,
  • contre la casse de la Sécu y compris des réformes des retraites et de l’assurance chômage.

 

Édito septembre 2021

2e rentrée sous contrainte sanitaire… Et arrivée du passe sanitaire pendant l’été et de l’obligation vaccinale pour une partie des salarié·es ! Certes, le vaccin est aujourd’hui le meilleur moyen de protection à notre portée. C’est pourquoi la CGT revendique de permettre son libre accès à l’ensemble de la population mondiale via la levée des brevets et sa gratuité : le virus ne s’arrêtera pas aux frontières de la France par une immunité collective qui ne serait qu’européenne. Cela participe de notre défense de l’intérêt général et collectif et de la protection de la population comme quand nous revendiquions l’accès aux masques et matériels de protection et la fermeture des entreprises non essentielles. Cela ne nous empêche pas de dénoncer les manques d’investissement par les différents gouvernements dans la santé et la recherche publiques, faisant courir le risque de saturation des services et permettant la production et la distribution des vaccins par les multinationales « Big Pharma » qui engrangent des bénéfices et des dividendes records. C’est aussi notre attachement aux droits et intérêts collectifs et le droit de toutes et tous à travailler qui nous fera lutter aux côtés des salarié·es dont les salaires ou emplois seront menacés, en exigeant l’adaptation des postes de travail.

Mais la CGT dénonce aussi le fait que les milliards du plan de relance gouvernemental ne servent qu’à financer les grandes entreprises privées sans conditions de maintien des emplois et sans plafonnement des plus hauts salaires et des dividendes. Le ministre de l’économie suggère poliment au patronat d’augmenter les salaires et refuse d’augmenter le SMIC et de dégeler le point d’indice, tout en annonçant la fin des mesures générales de chômage partiel… Le gouvernement continue à vouloir imposer sa réforme de l’assurance chômage et multiplie les déclarations sur un indispensable recul de l’âge de la retraite. Face à la montée de la précarité et des inégalités, face au mépris gouvernemental et au dogme libéral, la riposte doit être collective, solidaire et ancrée dans la réalité quotidienne de nos vies et de notre travail. C’est pourquoi l’UD 41 appelle à participer massivement aux journées des 1er et 5 octobre.