Bulletin formation syndicale 2015

SOMMAIRE
P.1 : Éditorial
P.2-3 : L’enjeu de la formation syndicale,
P.4-5 : Calendrier des formations de l’UD et des UL ,
P.6-9 : Présentation des formations UD
P.10-11 : Présentation des formations des UL,
P.12 : Modèles de demandes de congés pour formation syndicale,
P.13-14 : Fiche de pré-inscription
P.15 –19 Annexe.

ÉLECTIONS MSA : pour une protection sociale répondant aux besoins des assurés sociaux

Du 12 au 27 janvier prochain, les salariés actifs et retraités relevant du secteur agricole vont élire leurs délégués cantonaux de la caisse de Mutualité Sociale Agricole.
Ainsi, en Loir & Cher, ces élections seront l’occasion d’exprimer l’exigence d’une véritable politique de santé, de protection sociale répondant aux besoins des assurés sociaux en votant pour les candidats présentés par la Cgt dans 22 cantons sur les 30 que compte le département.
En effet, tout comme la sécurité sociale ou les services publics, la MSA subit les politiques d’austérité conduites au nom de la sacro-sainte «compétitivité» et du prétendu « déficit public ».
Fermetures des lieux d’accueil, retards de traitement des dossiers, dans le versement des indemnités journalières et des diverses prestations sont devenues le lot quotidien des assurés sociaux de la MSA.
Alors qu’au quotidien les salariés de la MSA font leur maximum, cette détérioration des services n’est que la conséquence des choix, des dérives d’austérité entérinés par les Conseils d’Administration. Et pourtant, les moyens existent pour répondre aux exigences sociales.
Les revendications de la CGT :
– augmenter le salaire minimum professionnel en agriculture à 1850 euros, créer des emplois en CDI, améliorer les conditions de travail,
– revaloriser immédiatement les salaires et les retraites de 400 euros,
– porter le minimum de la retraite au niveau du SMIC mensuel revendiqué par la CGT,
– exiger la retraite à 55 ans à taux plein basée sur les dix meilleures années pour les travaux pénibles,
– prendre en compte pour la retraite toutes les périodes d’inactivité contrainte, recherche d’emploi, précarité, chômage, maladie, congé maternité et toutes les années d’études,
– fixer le revenu de remplacement à 75% de la moyenne des rémunérations brutes, primes incluses, des dix meilleures années de la carrière,
– porter les pensions de reversion à 75% de la retraite du conjoint décédé sans condition d’âge ni de ressources,
– porter à 24 semaines le congé de maternité, améliorer le congé parental.
– maintenir et améliorer le système universel d’allocations familiales et renforcer son contenu pour les familles populaires,
– prendre en charge la dépendance,
– réparer intégralement les accidents du travail et maladies professionnelles (ATMP) et combattre fermement les pratiques patronales de leur sous-déclaration systématique
– instaurer la santé gratuite pour tous.
– revenir à des caisses départementales
L’enjeu de ces élections est bien le maintien du fonctionnement démocratique de la MSA, mais également le niveau de couverture des assurés sociaux.
Voter et faites voter pour les listes CGT, c’est agir pour défendre et renforcer notre système de protection sociale.

Les enjeux des élections professionnelles de décembre 2014

Votons CGT

Votons CGT

La Fonction Publique et ses agents sont au cœur d’enjeux fondamentaux en termes de satisfaction des besoins sociaux et en tant que leviers émancipateurs pour l’ensemble des travailleurs, dans l’emploi ou hors de l’emploi. Jamais peut-être, une politique ne les a si sévèrement frappés qu’aujourd’hui.

La réforme des collectivités territoriales, la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) et son avatar social libéral la MAP (Modernisation de l’Action Publique), les suppressions massives de postes et d’emplois, la baisse des dépenses publiques, une fiscalité toujours plus inique et inefficace, constituent les principaux vecteurs d’un double mouvement consistant à réduire l’intervention publique et à la mettre au service d’intérêts particuliers.

La baisse continue et aggravée des salaires directs et socialisés, notamment par le biais des exonérations de cotisations sociales, la déstructuration du statut général, le recours démesuré et éhonté aux non-titulaires et aux précaires, la non reconnaissance des qualifications sont les axes essentiels par lesquels la neutralité et l’impartialité des agents publics -garanties fondamentales pour le citoyen- sont remises en cause.

C’est un pan essentiel du pacte républicain issu du programme du Conseil National de la Résistance qui est mis en danger à travers l’attaque portée contre la fonction publique, comme outil démocratique de réponse aux besoins des usagers, échappant à la logique marchande.

Ces attaques violentes ne répondent pas seulement à la volonté de réduire la « dépense publique » mais surtout aux exigences patronales consistant à privatiser des missions fondamentales de l’État afin qu’elles répondent aux intérêts particuliers des actionnaires propriétaires lucratifs des lieux de travail.

Dans ce cadre, le statut général de la Fonction publique constitue un obstacle inacceptable pour le patronat mais un levier émancipateur révolutionnaire pour les travailleurs permettant de construire un nouveau statut du travailleur salarié dont la qualification serait attachée à la personne et non à l’emploi.

Des Élections dans la Fonction publique… Pour quoi faire ?

Le 4 décembre 2014, tous les agents titulaires et non titulaires sont appelés à participer aux premières élections professionnelles de la Fonction Publique.

La participation aux élections pour le vote CGT c’est :

  • Mettre au cœur des instances les revendications, au premier chef desquelles des moyens humains à la hauteur des besoins des populations notamment par un vaste plan de titularisation assis sur la création de postes statutaires.
  • Faire des instances des lieux d’expression des luttes pour toutes les questions qui touchent aux missions, à l’organisation des services, aux conditions de travail et à la défense et l’amélioration du statut général des fonctionnaires et des statuts particuliers entourés de garanties collectives et individuelles.
  • Des droits syndicaux pour les agents et les militants de la CGT pour mener l’action revendicative au quotidien.

Rentrée scolaire à ryhtme effréné

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Alors que les atermoiements de ministres ont contraint Valls à former un nouveau gouvernement qui lui soit fidèle et qui respecte la ligne libérale de sa politique, si chère au patronat, le monde éducatif fait sa rentrée. L’arrivée de Najat Vallaud-Belkacem au ministère de l’Education Nationale est-elle vraiment annonciatrice de changement ? Les promesses de créations de postes (60 000 d’ici 2017) ne verront très certainement pas le jour. En Loir et Cher, des établissements ont encore vu leurs moyens réduits pour cette rentrée 2014 et, de fait, des classes avec des effectifs de plus en plus élevés. Dans certains collèges, on voit des 6e à 28 élèves, des niveaux 5e, 4e, 3e atteindre 29 à 30 élèves. Idem dans certaines classes de primaire, quand ce n’est pas plus. Classes surchargées qui vont de pair avec l’augmentation du temps de travail puisque les heures supplémentaires sont toujours pléthores dans notre académie (frôlant les 10% de la dotation horaire). La non attractivité du métier d’enseignant induite par la réforme du concours et le gel des salaires a pour conséquence une baisse très nette du recrutement. Cumulée à des démissions, des personnels qui ne se présentent pas, les postes vacants sont encore trop nombreux à la rentrée. On peut citer comme exemple un poste de maths et 1,5 poste de mécanique auto au lycée professionnel Ampère à Vendôme, un poste de lettre-espagnol au lycée hôtelier à Blois, des postes d’administratifs. Le rectorat renvoie alors vers Pôle Emploi pour recruter des contractuels augmentant toujours plus la précarité dans le Service Public d’éducation.

La réforme des rythmes scolaires dans le 1er degré est généralisée à l’ensemble des écoles publiques (les écoles privées étant exemptées) souvent contre l’avis des personnels, des familles et des maires. Cette réforme, qui met à mal l’égalité de traitement des élèves sur le territoire, se fait à tout prix, y compris sous la menace de faire intervenir le préfet en cas de refus d’obtempérer. Des mobilisations s’organisent, comme à Cellettes pour dénoncer cette nouvelle organisation mais de l’avis de la hiérarchie académique, tout va bien.

Outre des conditions d’apprentissage dégradées et inégalitaires pour les enfants, qui vont à l’encontre de la réussite de toutes et tous, ce sont bien les conditions de travail de l’ensemble des catégories de personnels (enseignants, vie scolaire, administratifs, personnels de santé, etc.) qui se détériorent à grand pas, impactant de fait leur santé au travail !

Le vote CGT aux élections professionnelles c’est lutter pour :

  • La création de postes statutaires en nombre suffisant pour répondre à l’ensemble des besoins de la communauté éducative (classes avec des effectifs réduits, fin de la précarité chez les personnels, disciplines et options garanties avec les horaires prévus par les textes, fin des heures supplémentaires mais hausse des salaires),
  • Une réelle prévention et santé au travail avec la volonté de voir les CHSCT jouer leur véritable rôle d’alerte,
  • Une meilleure gestion des personnels (mutations, formation, promotions).

Pour ne plus subir, une seule solution : s’organiser a la cgt !

Pressions sur les salaires, dégradation des conditions de travail, non paiement des heures supplémentaires, non respect du droit du travail, chantage à l’emploi, etc. sont le lot quotidien des salariés dans de très nombreuses entreprises, face à un patronat décomplexé par les mesures antisociales du gouvernement qui répond exclusivement aux injonctions du Medef, au nom du mythe de la compétitivité et de l’arnaque du cout du travail.
Cette situation n’est pas inéluctable. En effet, si individuellement, les salariés sont quelque peu démunis ou se sentent impuissants face à leur employeur, unis, solidaires et déterminés, ils ont la force pour résister et défendre leurs intérêts.
Il est donc indispensable que tous les salariés s’organisent sur chaque lieu de travail, en se syndiquant, en créant leur syndicat CGT dans leur entreprise afin d’être plus efficaces et de se donner les moyens d’agir ensemble pour imposer d’autres choix.
C’est dans cet objectif que les salariés d’ID Verde, entreprise de paysagisme et d’entretien d’espaces verts, et ceux d’Innothera, entreprise pharmaceutique située à Chouzy sur Cisse, viennent de créer leur syndicat CGT. Chez Innothera, le syndicat CGT, nouvellement créé, est même ressorti en tête des élections professionnelles.
Nous leur souhaitons plein succès dans leurs actions et initiatives et invitons tous les salariés à sortir de la résignation, à ne plus subir en suivant leur exemple.

Petite analyse sur les élections professionnelles

Des élections professionnelles ont eu lieu dans plusieurs entreprises où l’on peut se féliciter que la CGT obtienne de très bons scores comme à Acial ou à Tradibudget entre autres, où les listes complètes C.G.T sont élues.
Ce résultat est le fruit d’un travail de terrain auprès des salariés pour élaborer des revendications communes sur les questions du travail, des salaires, de la sécurité sociale et construire la riposte pour combattre les attaques indécentes du patronat, du gouvernement relayées par certains syndicats complaisants.
Dans une période où le gouvernement, sous la pression du MEDEF, entend supprimer la démocratie sociale, le pouvoir d’intervention et de représentation des salariés dans les entreprises, par la suppression des seuils pour le déclenchement des élections des Délégués du Personnel et des membres des Comités d’Entreprises, il est absolument indispensable que des salariés agissent pour défendre cet acquis issus de décennies de luttes. Cela passe d’abord par la constitution de listes CGT sur tous les lieux du travail et l’exercice de leur droit de vote de tous les salariés.
Se doter partout d’élus résolument déterminés à défendre les intérêts des salariés, nécessite de placer la CGT en tête de ces élections qui déterminent la représentativité syndicale au plan national depuis la loi de 2008, que ce soit pour les élections professionnelles du public comme celles du privé.