Non au flicage généralisé !

La loi sur le renseignement vient d’être adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale. Pourtant celle-ci est l’une des plus liberticides votées depuis bien longtemps. Sous prétexte de protéger les citoyens, la loi permet en réalité une surveillance de masse de la population.
Devant les médias, les motifs exposés de cette loi de surveillance généralisée des citoyens s’appuient sur la lutte contre la menace que représente le terrorisme. Pourtant la prévention du terrorisme n’est que le 4ième élément d’une liste de sept concernant « la défense et la promotion des intérêts publics »

Notamment les services spécialisés de renseignement peuvent, dans l’exercice de leurs missions, recourir à toutes les techniques de recueil des renseignements relatifs à la défense et à la promotion des intérêts publics suivants :
1- L’indépendance nationale, l’intégrité du territoire et la défense nationale.
2- Les intérêts majeurs de la politique étrangère et la prévention de toute forme d’ingérence étrangère.
3- Les intérêts économiques, industriels et scientifiques majeurs de la France.
4- La prévention du terrorisme.
5- La prévention des atteintes à la forme républicaine des institutions, des violences collectives de nature à porter atteinte à la sécurité nationale ou de la reconstitution ou d’actions tendant au maintien de groupements dissous en application de l’article L. 212-1.
6- La prévention de la criminalité et de la délinquance organisées.
7– Article supprimé.
8- La prévention de la prolifération des armes de destruction massive.

Les formulations sont tellement floues qu’elles autorisent en réalité beaucoup de choses. Et ce que nos dirigeants ne disent pas, c’est que sous ces prétextes, se cache en réalité une surveillance de masse de la population, avec en contrepartie très peu de moyens de contrôle.

Ce texte met gravement en danger les libertés individuelles et ne permet aucun contrôle réel de l’action des services de police. Il organise la surveillance de masse. Tous les citoyens seront sous la surveillance des services de renseignements.
Au prétexte de terrorisme, il s’agit ni plus ni moins que de permettre l’utilisation d’un dispositif technique permettant la localisation en temps réel d’une personne, d’un véhicule ou d’un objet, d’écouter sur une zone géographique donnée toutes les communications (téléphoniques, SMS, courriers électroniques), d’installer micros et caméras pour l’enregistrement de paroles prononcées à titre privé ou confidentiel, ou d’images dans un véhicule ou dans un lieu privé. Toutes ces données pourront être stockées et conservées sans garantie qu’elles seront détruites.

Ce projet ne permet pas d’interdire ou de faire cesser des interceptions pour des personnes sans rapport avec la surveillance mise en place et notamment pour des professions qui bénéficient du secret professionnel (avocats, médecins, magistrats) ou du secret des sources (journalistes). C’est donc l’existence même du secret professionnel ou du secret des sources qui est remis en cause. C’est la mise en danger de tous les lanceurs d’alerte, dont les militants syndicaux.

En effet, si ce texte est voté, le nouveau code de sécurité intérieure donnerait l’autorisation, article L.811-3, au recueil de renseignements s’il peut y avoir atteinte aux « intérêts économiques, industriels et scientifiques majeurs de la France» ou à « la prévention de la criminalité et de la délinquance organisée » sans définir la notion de bande organisée. Mais il y ajoute « la prévention des atteintes à la forme républicaine des institutions » ou « des violences collectives de nature à porter atteinte à la sécurité nationale ».

Ces rédactions volontairement imprécises permettent la surveillance systématique et généralisée du mouvement social et peuvent représenter un empêchement au droit de manifester. C’est un nouveau moyen de criminaliser l’action syndicale et de faire taire les militants.
Si le droit de se syndiquer reste constitutionnel, ce texte ouvre la porte à l’interdiction de toute action syndicale visible, voir dérangeante.
La CGT avec d’autres organisations syndicales exigent le retrait de ce texte modifiant le Code de Sécurité Intérieure qui permettrait demain la criminalisation de l’action syndicale.

C’est d’ailleurs pourquoi avec 17 autres organisations syndicales, de magistrats, d’avocats, de journalistes, la ligue des droits de l’Homme, Amnesty international, etc., elle appelle à s’y opposer et à amplifier la mobilisation pour empêcher qu’il ne soit définitivement adopté. Une telle loi mérite un véritable débat démocratique avec l’ensemble de la population. Elle aurait même tout à y gagner !

TLC : la CGT sort de la voie de garage

L’élection des représentants des personnels avait lieu le 21 janvier 2015 dans l’entreprise Transport du Loir et Cher (TLC). Pour la première fois, la CGT se présentait seule face à une liste d’union CFDT-CFTC-FO.
Dans le collège ouvriers/employés, pour le Comité d’Entreprise, la CGT obtient 2 élues titulaires et deux élues suppléantes en faisant entre 51 et 55,8% des voix exprimées. Pour les Délégués du Personnel, les listes CGT obtiennent près de 57% des suffrages, et ont ainsi 3 élues titulaires et 3 élus suppléants.
Même si la CGT a déposé une liste dans le 2ème collège (ingénieurs, agents de maîtrise, techniciens, cadres), elle n’obtient pas de siège. De ce fait, alors qu’au total la CGT fait 287 voix sur les 565 recueillies par l’ensemble des listes titulaires (soit 50,8%), elle n’obtient malheureusement pas la majorité au CE. Et elle est à égalité pour le nombre de DP titulaires (383 voix sur 678).
Toutefois, ces élections montrent une progression de la représentativité de la CGT dans l’entreprise. Elles soulignent positivement l’activité menée par le syndicat CGT de TLC depuis un an et demi, date de sa relance, pour défendre les salariés sur les questions de réorganisation des feuilles de route, hausse des salaires, amélioration des conditions de travail et de sécurité. Le syndicat CGT appelle l’ensemble des salariés à le rejoindre.

Les salarié-e-s de CDM* s’organisent, votent, décident de créer un syndicat CGT pour mettre fin l’arbitraire patronal

A CDM Montrichard comme dans la plupart des entreprises où n’existe pas de syndicat CGT, les salarié-e-s font face à un patronat agressif, insultant, méprisant. Des dirigeants d’entreprise qui se considèrent comme les seuls maîtres à bord de « leur entreprise » et peu importe si derrière les établis, les tables de coupe, les machines à coudre, des salariées n’en peuvent plus de subir quotidiennement les brimades, les insultes, l’intolérance de celles et ceux qui ont fait le choix de servir les intérêts des dirigeants de l’entreprise.
A force de ras le bol et après des contacts avec des responsables CGT, quelques salarié-e-s ont décidé-e-s de s’organiser pour se présenter aux élections du Comité d’Entreprise et de Délègue du Personnel, mais aussi pour créer leur syndicat CGT !!!
Les élections ont eu lieu en février 2015 et les salarié-e-s ont massivement voté-e-s à plus de 80% pour la CGT en permettant de mettre en place un C.E et des Délégué-e-s du Personnel CGT capables de décider, de faire remonter à la direction les très nombreuses revendications collectées dans les ateliers.
Les délégué-e-s CGT sont conscients de l’énorme travail à faire dans cette entreprise pour qu’enfin les salarié-e-s soient libres de s’exprimer, de s’informer et surtout capables de retrouver leur dignité.
Après ce vote CGT et cette victoire sur l’arbitraire patronal un vent de LIBERTE COMMENCE A SOUFFLER A CDM MONTRICHARD.

*CDM– Commerciale de Maroquinerie . 5 Etablissements ; 2 à Montrichard, 1 à Monthou sur Cher , 1 à Montoire et la Holding à Chissay en Touraine.

Elections MSA : plus d’élu-e-s CGT pour défendre les intérêts des assurés sociaux

Du 12 au 27 janvier, les assuré-e-s sociaux de la Mutualité Sociale Agricole Berry/Touraine, qui regroupe les départements du Loir & Cher, de l’Indre et de l’Indre et Loire, ont élus leurs délégué-e-s cantonaux.
En Loir & Cher, si nous pouvons regretter une faible participation (seulement 20% des inscrits), ces élections marquent une progression importante de la Cgt, qui avait déposée des listes dans 22 cantons sur les 30 du département.
Ainsi, la CGT a recueilli 749 voix (37.34%) soit une progression de plus de 15% par rapport à 2010 et obtenu 33 sièges (18 en 2010).
Forte de ces résultats et de ses 33 élu-e-s, la CGT a obtenu un 2ème siège aux élections du Conseil d’Administration de la caisse qui se dérouleront lors de l’Assemblée Générale du 17 mars, afin de mieux défendre les intérêts des assurés sociaux du secteur agricole.

La CGT confirmée comme première organisation syndicale dans la Fonction publique à l’issue des élections professionnelles du 4 Décembre 2014

Dans la Fonction Publique d’Etat :

Education nationale :

A la Commission Technique Spéciale Départementale, la CGT progresse et passe de 5,88% à 6,91% à la 3ème place à égalité avec le SGEN CFDT et FO ; la FSU reste 1ère avec un recul de 60,24% à 55,92% ; 2ème l’UNSA passe de 13,93% à 15,51%.

D’autre part, la CGT maintient ses trois élus à la commission administrative paritaire académique (CAPA) des professeurs de lycée professionnel et obtient un poste à la commission consultative paritaire des personnels surveillants.

Pour la première fois, la CGT a été en capacité de présenter une liste à la CAPA agrégé d’Orléans-Tours et à la CAPA des adjoints administratifs.

Les finances :

Elections_financesLa Poste :

Elections_posteOrange :

Elections_orangeUnité territoriale de la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi :

Elections_unité territorialeDans la Fonction Publique Territoriale :

 Elections_FPTRésultats totaux des 17 collectivités territoriales dont les quelques 8 400 agents étaient appelés à élire leurs représentants aux comités techniques. La CGT recule sur la Mairie de Blois, elle passe de 32% à 17% au Centre de Gestion Départemental où deux listes de plus étaient en présence par rapport au dernier scrutin ; par contre, la CGT progresse sur la municipalité de Vendôme et prend la majorité à la Mairie de Montoire avec 63,18% alors qu’elle se présentait pour la première fois. Au Conseil Général , la CGT progresse de 10,8% et obtient la majorité absolue avec 50% des votes !

Dans la Fonction Publique Hospitalière :

Elections_FPH Les 6 261 agents de la fonction publique hospitalière de Loir et Cher de 27 établissements : Centres hospitaliers, établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), centres de l’action sociale relevant de la F.P.H étaient sollicités pour élire leurs représentants aux comités techniques d’établissements.

La CGT conforte sa première place avec 45,42% des suffrages dans les établissements publics de santé et de l’action sociale du Loir et Cher relevant de la fonction publique hospitalière.

Sur plus d’un tiers des établissements de la fonction publique hospitalière du département la CGT a la majorité absolue : Centre hospitalier de Vendôme avec 73,21% ; Centre hospitalier de Romorantin 58,48% ; Centre hospitalier de Montoire 53,68% ; EHPAD de Salbris ; EHPAD de Morée 60% ; EHPAD de Savigny sur Braye 64,7% ainsi que les EHPAD de Mer, Saint Laurent Nouan et Châtres sur Cher où la CGT était la seule à présenter une liste.

 A l’issue de ce scrutin du 4 décembre 2014, malgré un recul des suffrages en sa faveur sur les trois fonctions publiques, la CGT confirme sa première place d’organisation syndicale représentative des personnels de la fonction publique. La CGT va mettre ce poids électoral à disposition des luttes revendicatives pour l’amélioration des conditions de travail et de vie et la défense d’une fonction publique renforcée, plus proche des populations pour assurer une égalité d’accès et de réponses adaptées aux besoins fondamentaux des citoyens.

 

 

 

 

Le projet Macron sur le conseil des Prud’hommes doit être retiré !

Tract Projet Macron – 01-2015 Prud’hommes Les Conseils de Prud’hommes, un enjeu démocratique et social indispensable à la protection des salariés. Avec la CGT, agissons pour : – le rétablissement de l’élection des conseillers prud’hommes, – des moyens humains et … Continuer la lecture