26 janvier : lutte pour l’augmentation des salaires !

Bientôt 6 ans que les salaires de la Fonction Publique sont gelés pour souscrire à la politique d’austérité exigée par l’Union Européenne, que s’empressent d’appliquer les différents gouvernements au pouvoir…

Avec la hausse des cotisations sociales retraites des fonctionnaires sous le fallacieux prétexte d’aligner leur régime à celui du privé, quand les employeurs sont de plus en plus exonérés, les agents voient leur salaire net diminuer tous les ans.

Les prochaines négociations dans la Fonction Publique qui s’ouvriront sur la question des salaires se font sous des auspices toujours aussi néfastes pour les agents. D’autant que le gouvernement ne se prive pas en parallèle d’attaquer le statut de la Fonction Publique à coup de PPCR (Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations) qui prévoit la remise en cause de l’avancement d’échelon et l’allongement des carrières et de RIFSEEP (Régime Indemnitaire lié aux Fonctions, aux Sujétions, à l’Expertise et à l’Engagement Professionnel) qui va renforcer l’individualisation des rémunérations par l’instauration de nouvelles primes au mérite.

Dans le secteur privé, les hausses de salaires, normalement négociées lors des NAO (Négociations Annuelles Obligatoires), ne sont guère plus réjouissantes pour les salariés et le gouvernement n’a augmenté le SMIC que de 0,6% en janvier dernier.

Les accords de compétitivité, au nom du mythe de la sauvegarde de l’emploi, se multiplient, contraignant les salariés à accepter des baisses de salaires ou des augmentations du temps de travail.

Ainsi, les richesses créées par le travail partent de plus en plus dans les dividendes des actionnaires plutôt que dans les salaires et l’investissement.

Ces dividendes ont augmenté de quatre à cinq fois en trente ans pour atteindre 56 milliards en 2014.

C’est dans ce cadre que l’Union Départementale a appelé à élargir la journée d’action prévue dans la Fonction Publique le 26 janvier à l’ensemble de la population pour exiger une véritable hausse des salaires pour répondre aux besoins des salariés et de leurs familles.

Les revendications portaient sur :

⇰  Le dégel et l’augmentation significative du point d’indice dans la Fonction Publique ;

⇰  Une revalorisation des salaires, retraites et minima sociaux de 400€/mois ;

⇰  La hausse du SMIC à 2000€ ;

⇰  Le retrait des réformes régressives sur les collèges, les territoires, la santé et des lois Macron et Rebsamen qui dérèglementent toujours plus le Code du travail, les statuts et dégradent toujours plus les conditions de travail ;

⇰  La défense et le développement des garanties statutaires, des conventions collectives nationales, du droit du travail pour renforcer les droits des salariés et des populations.