En décembre, la CGT se mobilise en Loir et Cher !

Depuis le 17 novembre, des dizaines de milliers de personnes aux quatre coins du département comme dans tout le pays se mobilisent sous la bannière des gilets jaunes, à l’origine contre l’augmentation des taxes sur les carburants.

Dans ce contexte d’élargissement de l’expression du mécontentent en France, face aux politiques d’austérité conduites par Macron et son gouvernement, au seul profit d’une minorité incluant les plus grosses fortunes de notre pays et ceux qui gravitent autour et profitent de ce système capitaliste mondialisé, la CGT a continué à appeler les salarié·es, les privé·es d’emploi, les retraité·es à se mobiliser tout au long du mois de décembre.

Plus largement, les gilets jaunes expriment leur ras-le-bol de cette politique régressive alors qu’ils et elles vivent, comme beaucoup de Français·es, dans les pires difficultés avec des salaires, des retraites et minima sociaux de misère, la galère de la précarité, du chômage dans une période où les prix explosent, le poids de la fiscalité et des taxes pesant de plus en plus sur les salarié·es et leur famille, les privé·es d’emploi, les retraité·es.

Depuis des années, le soi-disant coût élevé du travail en France a été utilisé pour justifier le blocage des salaires dans le secteur privé et la Fonction Publique, au nom de la sacrosainte compétitivité des entreprises. La dérèglementation du travail et sa précarisation organisée conduit des millions de travailleur·ses à ne plus pouvoir vivre des revenus issus de leur travail. Aujourd’hui, cette politique a pour conséquence l’appauvrissement de millions de Français·es qui le 5 du mois n’ont plus d’argent pour satisfaire leurs besoins élémentaires, une fois le loyer et quelques factures payées.

La colère des gilets jaunes exprime le mécontentement profond et justifié d’une plus large partie des Français·es qui se reconnaissent dans ce mouvement et le soutiennent.

Car, en même temps,  Macron et son gouvernement multiplient les mesures favorables aux premier·es de cordées : suppression de l’ISF, doublement du Crédit Impôt Compétitivité Emploi (pour atteindre 40 milliards d’euros), 200 milliards d’euros d’argent public versés au titre des aides fiscales et exonérations sociales à des entreprises qui licencient à tour de bras.

Et pourtant, ils n’ont jamais été aussi riches, qu’on parle des salaires des grands patron·nes, du montant des dividendes versés aux actionnaires qui progressent encore en 2017 ou des plus grosses fortunes.

Le 10 décembre, les annonces du chef de l’État n’ont pas convaincu.

Avec froideur et mépris, Macron et son gouvernement vont poursuivre leur ouvrage en cette fin d’année et en 2019, avec la réforme de l’assurance chômage, de la formation professionnelle, des retraites, la destruction des services publics et du statut des fonctionnaires, la mise en place des CSE issues des ordonnances Macron, qui va réduire considérablement le nombre de représentant·es des salarié·es dans les entreprises.

Oui, la colère est légitime et cette situation que la CGT dénonce depuis des années ne peut plus durer !

Le 1er décembre, une centaine de personnes ont participé au barbecue revendicatif, place de la Résistance à Blois à l’appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires contre la vie chère et pour de véritables augmentations de salaires, pensions de retraites et minima sociaux, la suppression de la taxe carbone, une fiscalité juste, tenant compte des revenus et le rétablissement de l’ISF, l’abrogation de la CSG et de la TVA, pour l’emploi stable et qualifié, la reconquête des services publics de proximité, la réindustrialisation du Loir-et-Cher et la relocalisation des productions, le renforcement de la protection sociale solidaire, …

Le 14 décembre, on a dénombré 150 manifestant·es à Vendôme, 50 à Romorantin, une soixantaine de personnes présentes au barbecue revendicatif devant le MEDEF, rue de la Vallée Maillard à Blois, puis, 500 participant·es à la manifestation à Blois l’après-midi sur ces mêmes revendications.

Le 18 décembre, à l’appel seul de la CGT, 80 personnes ont manifesté lors du barbecue revendicatif devant la CPAM, à l’occasion de son Conseil d’Administration, qui votait ce jour-là le budget de la Sécurité Sociale. Alors que le financement par les cotisations sociales diminue au profit de l’impôt, remettant en cause notre modèle solidaire de Protection Sociale au profit d’un modèle individualiste assurantiel, les richesses produites par le travail n’ont jamais été aussi élevées pour permettre la satisfaction des revendications des salarié·es, retraité·es et privé·es d’emplois et notamment une protection sociale digne de notre supposé haut niveau de civilisation.

La mobilisation lors de ces trois journées d’action n’a pas permis d’élever le rapport de force au niveau nécessaire pour gagner de nouvelles conquêtes sociales.

C’est le rassemblement de toutes et tous qui permettra de transformer la situation, comme dans d’autres périodes de l’histoire, par le blocage de l’économie, l’occupation des usines, administrations et services, pour imposer d’autres choix au patronat et au gouvernement, afin de se réapproprier les richesses pour élever les conditions de vie et de travail des salarié·es, retraité·es et privé·es d’emploi.

 

 

Le 27 juin, unis et déterminés pour le progrès social

Depuis le 6 juin, Emmanuel Macron et son gouvernement ont présenté leur programme et leurs intentions réelles concernant le droit du travail, la formation professionnelle, l’assurance chômage, l’avenir des retraites et de la sécu, des services publics, avec, notamment son … Continuer la lecture

La CGT appelle à la grève le 16 octobre!

Grève, Rassemblements, Manifestations Donnons De La Force A Nos Revendications Tract journée d’action du 16 octobre 2014 CONTRE l’Austérité, POUR Revaloriser Les Salaires, POUR L’emploi, Les Investissements D’avenir, POUR Notre Sécurité Sociale Blois : 14H30 place Lorjou (à côté de … Continuer la lecture

Mobilisation à l’ADAPEI 41

L’ADAPEI 41, plus connue sous le nom des « Papillons blancs », créée en 1961, est une association qui s’occupe des personnes handicapées, pour leur offrir un accompagnement, l’éducation, la formation, les soins, le travail, l’hébergement, la protection et l’insertion auxquels elles ont légitimement droit, qu’elles soient dans ou hors des établissements gérés. Elle regroupe 140 familles et emploie plus de 300 professionnels qui encadrent 570 personnes handicapées, enfants et adultes.
Face à des conditions de travail de plus en plus dégradées, une précarité des salariés grandissante, une gestion du personnel par les pressions, répressions, recours abusifs à des sanctions arbitraires, le syndicat CGT ADAPEI 41 récemment créé a appelé les salariés à débrayer le lundi 7 Juillet 2014, à l’occasion de la convocation à sanction d’une collègue au Moulin Chouard (atelier Grain d’Or à la Chaussée St Victor).

Les revendications formulées à l’occasion de ce débrayage, portaient :

– la suppression de sanctions disciplinaires et l’arrêt des procédures engagées à l’encontre des salariés, pour certains également élus représentants du personnel,
– l’engagement d’un véritable dialogue pour l’amélioration des conditions de travail des salariés, pour une meilleure prise en charge des usagers,
– l’attribution des moyens humains pour répondre aux besoins des usagers, notamment par la pérennisation dans leur emploi de salariés précaires.

Grâce à cette mobilisation collective et solidaire, la direction a été contrainte de reculer et aucune sanction n’a été infligée à cette collègue. Après cette première victoire, devant de nombreux problèmes qui demeurent, la mobilisation se poursuit.