Tract UD – 27 octobre : nouvelle journée de grève !

Après la réussite du 18 octobre, il faut amplifier le mouvement pour la hausse généralisée des salaires et des pensions et la défense du système des retraites par répartition. Déjà le gouvernement vient de dégainer deux fois le 49-3 pour … Continuer la lecture

Agir plus pour gagner plus !

Les salariés d’IDI Composites International Europe à Vineuil, avec leur syndicat CGT, ont décidé de faire entendre leurs revendications de hausse des salaires par leur mobilisation. En effet, devant le refus de la direction lors des Négociations Annuelles Obligatoires d’accorder une augmentation générale des salaires, ils décident de se mettre en grève pour contraindre la direction à répondre favorablement à leurs revendications.

Dans cette action revendicative, l’enjeu de la revalorisation de salaire était double puisqu’elle consistait à la fois à augmenter pour tous le salaire direct net et le salaire socialisé permettant le financement de la sécurité sociale mais aussi de déjouer la mise en concurrence entre salariés par des augmentations personnalisées.

Les salariés avec leur syndicat CGT ont clairement dénoncé cette mise en concurrence des travailleurs entre eux par un système d’attribution de « carottes » à la discrétion des chefs de services pour les « collaborateurs » qu’ils estiment les plus dociles, non pardon, les plus méritants.

Ce management, volontairement injuste, essayait d’enfermer les salariés dans une logique individuelle de progression de salaire au détriment des conditions de travail et de l’intérêt collectif en entraînant une dégradation des relations entre collègues de travail, répondant ainsi au bon vieil adage « diviser pour mieux régner ».

La détermination des salariés à agir avec leur syndicat CGT a une nouvelle fois payé ! Après une journée de grève, les salariés ont obtenu une hausse généralisée des salaires, un résiduel de hausses personnalisées, une augmentation de la prime d’équipe, une plus forte participation de l’employeur dans la prise en charge des cotisations de l’assurance complémentaire de santé et de prévoyance.

La démonstration se confirme que des salariés organisés, mobilisés et déterminés avec leur syndicat font aboutir leurs revendications grâce au rapport de force qu’ils sont capables de construire sur leurs lieux de travail.

 

Pour le respect des droits des salariés à la Polyclinique de Blois

Depuis novembre 2013, les salariés de la polyclinique de Blois s’organisent pour faire appliquer leurs droits et acquis sociaux avec l’appui du syndicat CGT. La plate-forme revendicative portait sur le repos compensateur du travail de nuit, l’attribution des congés d’ancienneté et s’est élargie aux récupérations au-delà de 8H travaillées de nuit, à l’accès au local pour la prise des repas des personnels de nuit, la prise effective des temps de pause, les horaires coupés dans certains services et les augmentations de salaire (0% de base de négociation proposé par le patron aux NAO 2013).

45 salariés ont investi la réunion du Comité d’Entreprise le 15 Novembre pour transmettre leurs revendications au directeur général, par ailleurs président de la CCI. Faisant semblant d’engager des discussions, il campe sur ses positions et refuse de mettre en œuvre, sur deux premiers points, des dispositions relevant pourtant de la convention collective et d’un accord d’entreprise qu’il a lui-même signé. Menant une campagne de désinformation, il exerce des pressions individuelles sur ses salariés et les militants syndicaux.

Les salariés et le syndicat CGT ne comptent pas en rester là et envisagent une prochaine action courant Décembre, alors que va intervenir l’accréditation de l’établissement.

La qualité du dialogue social fait-elle partie des critères d’accréditation ?

Si c’est le cas, pour l’instant, c’est un zéro pointé !

Priorité revendicative sur la hausse des salaires

 

Ces dernières années, au nom de la compétitivité des entreprises, de la concurrence internationale, les salariés font les frais d’un odieux chantage à l’emploi visant à contraindre les salariés d’accepter un gel, voire une baisse des salaires. Continuer la lecture