Prise de parole de l’Union Départementale des syndicats CGT de Loir & Cher à la manifestation du 9 avril 2015.

Ensemble, dans nos entreprises, nos administrations, nos lieux de vie, que l’on soit salarié du privé, fonctionnaire, chômeur ou retraité, faisons prévaloir la réponse à nos besoins pour vivre tous dignement par la construction des revendications et l’organisation des luttes pour les faire gagner en prolongement de cette journée de mobilisation.

Voir la Prise de parole à la manifestation du 9 avril 2015 à Blois

Toutes et tous en grève le 9 avril!

Combattre et réduire le chômage, créer des emplois en changeant de politique économique, préserver les droits et tous les régimes sociaux, développer la sécurité sociale, garantir et promouvoir le service public, augmenter les salaires, les pensions et les minimas sociaux, … Continuer la lecture

Éducation : où est la priorité?

Malgré les promesses et les perpétuels discours, réitérés en début d’année suite aux tragiques évènements de Charlie Hebdo, qui rappellent que l’Education est une priorité pour le gouvernement, la concrétisation par les actes n’est toujours pas au rendez-vous.
Les réformes mises en œuvre, parce qu’elles se font sans tenir compte de l’avis des personnels et à moyens constants, créent des inégalités fortes sur le territoire et aggravent les conditions de travail des personnels (cf. les réformes des rythmes scolaires et de l’éducation prioritaire). Les créations de postes, en grande partie absorbées par la compensation du mi-temps de formation octroyé aux stagiaires, sont très largement insuffisantes pour revenir sur les 80 000 postes supprimés sous l’ère Sarkozy et intégrer les nouveaux dispositifs horaires de l’éducation prioritaire ou encore la reconnaissance de certaines missions des personnels hors temps de classe (concertation, coordination, etc.). Les dotations horaires, discutées en février dans les établissements du 2nd degré, ne permettent pas d’assurer un meilleur accueil des élèves ni d’améliorer les conditions de travail des personnels. Preuve en est le maintien des seuils par classe qui restent trop élevés. Et malgré les votes des syndicats des personnels contre les propositions de l’administration lors des Comités Techniques Départementaux, aucune avancée n’est à attendre pour le moment. Dans le 1er degré, le tableau est aussi noir puisque le rectorat prévoit la suppression de 5 postes d’enseignants, synonyme d’une rentrée aux conditions à nouveau dégradées. Bien que le collège Bégon ait rejoint le collège Rabelais dans la catégorie REP+ (niveau le plus élevé de l’éducation prioritaire), les moyens sont toujours sous dotés pour assurer un accueil optimum des élèves et la reconnaissance de l’ensemble du travail des personnels (qui étaient d’ailleurs en grève à quasiment 100% le 3 février, suite à un appel CGT-FSU).
A cela s’ajoute la question salariale, de plus en plus prégnante pour les personnels. Les salaires sont gelés pour la 5e année consécutive. Résultats : une baisse continue du pouvoir d’achat, 15% de perte depuis 2000 et un tassement vers le bas de l’ensemble des rémunérations. L’annonce de la prime aux recteurs et rectrices (part fixe de la prime revalorisée de 68,5%, passant à 25620€ et part variable pouvant toujours atteindre 45% de cette somme, portant ainsi la prime à un montant compris entre 25620 et 37140€), a sonné comme une véritable provocation quand on sait que les salaires nets ont encore baissé en janvier suite à la hausse des cotisations sociales due aux dernières réformes sur la retraite.
L’austérité prônée par l’UE n’épargne donc pas l’Education. C’est pourquoi la CGT Educ’Action appelle l’ensemble des personnels à participer à la journée de grève interprofessionnelle du 9 avril pour une autre politique éducative émancipatrice et une revalorisation salariale immédiate.

9 avril 2015 : soyons en grève!

Le 19 février, face à un risque d’échec à l’Assemblée Nationale, c’est à coup de 49.3 de la constitution que le 1er Ministre Manuel Valls passe en force en 1ère lecture le projet de loi Macron. Le nouveau « chef de guerre », domestique du capital, n’a pas hésité à dégainer l’arme antisociale que son président, jadis dans l’opposition, qualifiait de brutalité et de déni de démocratie. Cette loi, que les médias réduisent volontairement au travail dominical, est une véritable déclaration de guerre au monde du travail. Elle assène le plus grand recul social depuis la libération, facilite les licenciements, piétine le droit du travail et supprime les peines de prison pour les patrons voyous. Elle est surtout une réforme en profondeur qui vise à libéraliser de nombreux secteurs d’activité et va, bien au delà du travail, avoir des conséquences dans la vie quotidienne des populations. Mais pourquoi le gouvernement de M. Valls prétend-il aujourd’hui l’imposer avec le soi-disant consentement des Français, allant même jusqu’à stigmatiser les opposants à ce prétendu élan libéral conforté par le manque de mobilisation ?
La manipulation politique et médiatique autour de l’horreur et du choc émotionnel après les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper cascher de Vincennes a placé le pays entier dans une Unité Nationale de façade. Avec comme unique but celui de servir les intérêts politiques d’un Président de la République historiquement bas dans les sondages en raison de la politique antisociale de son gouvernement pourtant étiqueté à gauche. Aussi, sur les pancartes « Je suis Charlie » le gouvernement y a t-il lu le message subliminal « Je suis Macron » ? L’histoire retiendra-t-elle qu’un certain 11 janvier 2015, le gouvernement a profité du défilé de 4 millions de personnes pour conforter ce souffle libéral et même aller plus loin ?
Toutefois cette stratégie de « l’hypnose émotionnelle », profiter d’un évènement traumatique pour imposer des réformes impopulaires, a déjà trouvé ses limites dans les luttes qui se développent et qui doivent s’amplifier sur les besoins et les revendications des salariés, retraités et privés d’emploi. La mise en échec de tous les dispositifs mis en place par le patronat et ses valets pour l’austérité ne peut passer que par un grand processus de mobilisation nationale, interprofessionnelle et unitaire liant les actions dans les professions pour bloquer les productions et toucher le capital au cœur (ses profits colossaux).
C’est ce que l’appel unitaire CGT, FO, FSU et Solidaires nous invite à faire le 9 avril 2015. Contre l’austérité, la loi Macron et pour la satisfaction des revendications tous en grève et dans la rue le 9 avril !

Grève interprofessionnelle – 9 avril 2015

Le JEUDI 9 AVRIL, AGISSONS ENSEMBLE, PARTICIPONS à la JOURNÉE INTERPROFESSIONNELLE de GREVE et MANIFESTATIONS : 10H30 devant à la Mairie de ROMORANTIN 10H30 place de la Liberté à VENDOME 14H30 devant la Préfecture de BLOIS Tract pour le 9 … Continuer la lecture

Grève interprofessionnelle – 9 avril 2015 tracts spécifiques

Tracts spécifiques pour appeler à la grève et à la manifestation le jeudi 9 avril 2015 sur Romorantin. tract_loiMacron_FPT_Romorantin tract_loiMacron_jeunes_Romorantin tract_loiMacron_chômeurs_Romorantin