Agir Ensemble septembre 2014

Dossier revendicatif : élections professionnelles

SOMMAIRE

P.1 : Edito

P.2Réforme territoriale ou dangereuse mutation de la société française vers un recul démocratique ?

P.3La Poste : trois p’tits fours et puis s’en va !

P.3 : Pour la paix et la solidarité avec le peuple palestinien.

P.4 : Des fondements de la Fonction Publique…

P.5 : … aux enjeux du scrutin de décembre

P.5 : Pour changer de cap, l’intervention de tous est nécessaire

P.6 : Votons à la poste et aux télécommunications

P.6 : Rentrée scolaire à rythme effréné

P.7 : Élections Fonction Publique Territoriale

P.7 : Enseignement Supérieur et Recherche en danger!

P.8 : Scrutin du 4 décembre : face aux enjeux de santé et de l’action sociale.

P.8 : La santé n’est pas une marchandise, défendons la Sécu et l’Hôpital public !

P.9 : Élections Mutualité Sociale Agricole.

P.10 : L’activité locale

P.11 : L’activité locale

P.12 : Echo de la presse / Bulletin adhésion

 

 

Elections du 4 décembre : faire le choix de la CGT, c’est faire le choix du service public !

Ce n’est pas d’austérité dont la France et l’Europe ont besoin. Les inégalités sociales ne cessent de s’accroître. C’est cela qui constitue le moteur de la crise. Nous avons besoin au contraire d’investir pour l’avenir. Nous avons besoin de solidarité, … Continuer la lecture

Elections MSA 2015 : pour une protection sociale agricole de haut niveau

Tract CGT pour les élections MSA de janvier 2015

ELECTIONS MSA – ADRESSE AUX ORGANISATIONS

La CGT, l’UCR les fédérations de l’Agroalimentaire et des Forêts, des Organismes Sociaux, des personnels de la Banque et de l’Assurance, des Mines et de l’Energie réaffirment l’importance du combat pour une protection sociale agricole de haut niveau et avancent les revendications essentielles pour atteindre cet objectif.

Nous appelons à élever l’engagement de toutes les organisations de la CGT (Unions locales, Unions départementales, Fédérations) dans la campagne de ces élections qui auront lieu en JANVIER 2015 pour renforcer la couverture géographique en présentant partout des candidats, confortant l’influence de la CGT afin de peser sur les choix de gestion et les orientations de notre système de protection sociale agricole.

Prud’Hommes en danger ! Accès à la justice du travail menacé !

prud'hommesLe 17 janvier avaient lieu l’Assemblée Générale et l’Assemblée Solennelle du Conseil des Prud’hommes de Blois. Les Conseils de Prud’hommes sont des tribunaux d’exception, uniques en Europe, constitués à égalité par des conseillers salariés et des conseillers patronaux, élus respectivement par leurs pairs, chargés de juger tous les sujets et conflits du travail pour les salariés relevant d’un contrat de travail de droit privé.

L’Assemblée Générale, le matin, était consacrée à faire le point avec les conseillers prud’hommes sur le fonctionnement du conseil et à élire la présidence et vice-présidence du conseil, ainsi que celles des cinq sections qui le composent (alternativement un salarié et un employeur, une année sur deux).

L’Assemblée solennelle ouverte au public, l’après-midi, a été surtout l’occasion de faire le bilan de l’activité de l’année écoulée.

Quel bilan pour les Prud’hommes en Loir et Cher?

Le bilan fait ressortir une baisse du nombre total de saisines enregistrées en 2013 de 18,6 % par rapport à 2012 (740 contre 909). Elle s’explique surtout par la diminution de saisines au fond, notamment en industrie (197 en 2013 contre 469 en 2012), où l’année 2012 avait été marquée par les dossiers collectifs des salariés de Matra Auto de Romorantin, PCT de Selles/Cher et Québécor de Blois contre les plans de licenciements : dossiers gagnés par les salariés avec l’appui de la Cgt à Matra et PCT. Par contre, le nombre d’affaires enregistrées est en augmentation dans toutes les autres sections (+ 91,66 % en agriculture, + 13,9 % en Activités diverses, + 36,8 % en commerce), à l’exception de la section Encadrement qui enregistre un léger recul de 3,89 %. Le nombre de saisines en référé (procédure d’urgence) est également en augmentation de 53,25 %.

Si le bilan montre une baisse du nombre de conciliations, il met néanmoins en avant une baisse de la durée moyenne de traitement des affaires reflétant une amélioration du fonctionnement du conseil sous l’impulsion de la reprise de sa présidence par la CGT malgré une baisse des moyens humains et financiers.

Le président CGT sortant a également souligné le retour du principe de la gratuité d’accès à la justice prud’homale par la suppression de la taxe de 35 €.

Les élections prud’hommes menacées

Mais l’Assemblée Générale et l’Assemblée solennelle ont également été l’occasion pour les conseillers prud’homaux CGT, ainsi que pour le Président CGT sortant, de dénoncer les nouvelles attaques du gouvernement contre la prud’homie.

En effet, en annonçant la suppression des élections prud’homales, au fallacieux prétexte que celles-ci coûteraient cher, le ministre Michel Sapin s’attaque frontalement à la démocratie sociale et à un fondement de la justice prud’homale.

En voulant substituer les élections par une désignation des conseillers prud’hommes basée sur la loi de représentativité de 2008, la proposition du ministre conduirait à un déséquilibre du paritarisme avec, d’un côté, des conseillers salariés désignés à partir des résultats aux élections des instances représentatives des personnels (CE/DP) et, de l’autre, des conseillers employeurs désignés à partir d’une représentation sans élection.

Ce sont pourtant les élections qui fondent la légitimité démocratique du paritarisme des prud’hommes. Dans le même temps, le rapport Marshall sur les juridictions du 21ème siècle préconise de changer le statut des juges prud’homaux en les consignant à un rôle d’assesseur auprès d’un juge professionnel. Ce même rapport porte la création d’un tribunal social unique (Tribunal de Première Instance), présidé par un juge professionnel où seraient concentrés les conflits du travail et les contentieux de la sécurité sociale.

Avec le TPI c’est la fin de la spécificité prud’homale incarnée notamment par la composition paritaire du bureau de conciliation et de jugement. Cela entrainerait la fin de l’oralité des débats, avec dépôts des écrits obligatoires. Conséquence : la présence obligatoire des avocats et la disparition des défenseurs syndicaux.

Tout cela n’a pour unique but que de permettre aux employeurs d’escroquer leurs salariés en toute impunité en évitant le juge par l’entrave à l’accès à la justice pour les salariés victimes de l’arbitraire patronal.

La prud’homie, seul endroit où un salarié et un employeur se retrouvent sur le même pied d’égalité pour faire valoir leurs droits, doit rester une justice de proximité, accessible à tous, quels que soient la fonction, le niveau social ou la catégorie socio-professionnelle.

Les prud’hommes sont indispensables dans le paysage judiciaire et social. Ils ont la preuve de leur efficacité et demeurent un régulateur social indispensable.

La CGT appelle tous les salariés à peser sur le gouvernement en signant massivement la pétition, soit par Internet (Elections des conseillers prud’hommes, je signe pour) soit auprès d’un militant Cgt de votre connaissance, afin de faire renoncer Michel Sapin à supprimer les élections prud’homales pour, au contraire, maintenir le statut de juge des conseillers prud’hommes et renforcer leurs moyens et droits.

A la conquête de nouveaux droits syndicaux !

droit_syndical_discriminationLe 5 novembre la CGT appelait à une manifestation nationale à Roanne pour défendre des syndicalistes CGT qui avaient refusé de se soumettre à des tests ADN suite à une manifestation sur la défense des retraites. Les militants CGT de Loir & Cher se sont joints aux dizaines de milliers de manifestants venus de tous les départements de France pour dénoncer la criminalisation de l’action syndicale.

En effet, les syndicalistes particulièrement ceux de la CGT sont les cibles d’une féroce répression patronale antisyndicale parce qu’ils luttent au quotidien pour la défense des droits des salariés et contre la mise en œuvre des réformes destructrices, renforçant la flexibilité, la précarité des salariés, et la sécurité, l’argent facile, l’impunité pour les patrons.

La CGT exige une loi d’amnistie sociale et une protection des militants syndicaux qui agissent dans l’intérêt collectif des salariés pour stopper les promoteurs du libéralisme, qui, avec l’aval du Pouvoir en place, mènent une politique agressive et répressive à l’encontre de l’action syndicale afin de dissuader toute opposition à cette cure d’austérité sociale.

Y compris dans les entreprises et établissements du Loir et Cher, les employeurs ne se gênent plus pour harceler et discriminer les représentants syndicaux rendant le climat délétère et nocif pour les salariés et leurs représentants. Dans la région certains politiques s’acharnent contre les organisations syndicales en voulant les expulser des Bourses du travail et en les trainant devant les tribunaux.

Il est temps que cela cesse, de nouveaux droits syndicaux doivent être créés ! Pour cela, la CGT revendique :

Une loi qui protège l’action collective syndicale des tentatives de criminalisation du syndicalisme par le retrait des fichiers des empruntes génétiques considérant les syndicalistes comme des criminels.

Une loi qui détermine le statut précis des locaux des Bourses du Travail, comme établissement public, créant obligation à l’Etat, à ses différents niveaux de collectivités, quelles que soient les majorités politiques, d’assurer leur financement et de garantir la reconnaissance de leur utilité publique par leur hébergement à titre gracieux.

La loi qui attribue de nouveaux droits et moyens d’intervention des salariés dans les institutions représentatives de personnels, prévoyant le maintien de la rémunération, de l’avancement professionnel, de la couverture des frais de déplacement pour tous les salariés en délégation syndicale, en détachement syndical ou en formation syndicale sur leur temps de travail.

 

Pour les libertés d’actions et d’expressions syndicales, toutes et tous le 5 novembre à Roanne

Tract pour la défense des droits syndicaux et des 5 de Roanne

Tract_Roanne

Les libertés syndicales, les libertés d’expressions, les libertés d’agir collectivement sont aujourd’hui gravement menacées.

Pour tenter de dissuader toute opposition à cette cure d’austérité sociale, une politique répressive à l’encontre de l’action syndicale et progressiste est orchestrée par les promoteurs du libéralisme, avec l’aval du Pouvoir en place.

Y compris dans les entreprises et établissements du Loir et Cher, les patrons ne se gênent plus pour harceler et discriminer les représentants syndicaux rendant le climat délétère et nocif pour les salariés et leurs représentants.

Face à cette situation insupportable, la CGT en appelle à la mobilisation syndicale et citoyenne pour exiger de la part du Président de la République et de sa majorité parlementaire, un changement radical de politique en matière de Démocratie Sociale et de respect des Droits Sociaux Fondamentaux des salariés, des citoyens.

La CGT propose que le Gouvernement et le Parlement prennent trois mesures pour renforcer la protection des militants syndicaux et progressistes :

  • Le vote définitif, par l’Assemblée Nationale, de la Loi d’amnistie « des délits commis lors des mouvements sociaux », adoptée par le Sénat le 28 février dernier.
  • Une loi portant sur des droits nouveaux protégeant les militants syndicalistes et progressistes qui, dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective.
  • De retirer de la liste des délits susceptibles d’être inscrits au fichier des empruntes génétiques, toutes les condamnations touchant les militants syndicalistes et progressistes qui, dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective.