27 janvier – Est-ce que c’est le bon moment pour augmenter les salaires?

 

POUR la CGT, c’est oui !

Les travailleur·ses de Loir-et-Cher, comme partout en France, subissent depuis plusieurs mois l’augmentation incessante du prix de l’énergie, des carburants, des produits de consommation courante, des matériaux, de l’alimentation, à tel point qu’une part de plus en plus importante de la population, chez les salarié·es, retraité·es, privé·es d’emploi, étudiant·es, ne peut plus subvenir à ses besoins.

Dans le même temps, les marchés financiers prospèrent et les dividendes coulent à flot, si bien que, malgré la situation sanitaire, la reprise économique se confirme avec un taux de croissance estimé autour de 6 % en 2021.

Dans notre département, les revenus moyen et médian ne cessent de baisser depuis des années, la faute aux délocalisations et fermetures d’usines à répétition, la désertification industrielle entrainant la baisse des qualifications et donc des salaires ; les privé·es d’emploi, quand ils et elles retrouvent du travail, n’en trouvent pas à qualification égale. Le Loir-et-Cher est devenu un territoire fertile pour les plateformes logistiques, qui recrutent peu et paient des bas salaires, sur un territoire où le taux de chômage s’élève à 9 %.

Plutôt que de détruire les garanties collectives des salarié·es, le statut des agent·es de la Fonction publique, de durcir les conditions d’indemnisation des chômeur·ses, il est urgent d’augmenter massivement tous les salaires, les retraites et minima sociaux, de redonner la priorité à l’emploi stable, qualifié et à temps plein (CDI ou sous statut), de permettre l’accès à l’emploi de leur choix de toutes et tous en arrêtant de stigmatiser les privé·es d’emploi.

A la CGT, nous parlons d’augmentation du salaire socialisé, cotisations salariales et patronales comprises car elles sont le garant de la Sécurité Sociale (branches retraites, chômage, santé et famille).

 

Les luttes gagnantes des salarié·es nous montrent la voie pour aller arracher de véritables augmentations de salaires. En Loir-et-Cher, une journée de grève a permis aux salarié·es de HMY à Vendôme d’obtenir une augmentation brute de 3 %.

Les agent·es de sécurité de SAMSIC, prestataire de la centrale nucléaire de Saint Laurent Nouan n’ont pas eu besoin de se mettre en grève pour obtenir satisfaction sur l’ensemble de leurs revendications d’attributions de primes spécifiques et poursuivent leur action pour obtenir des augmentations de salaires.

Les aides à domicile de l’ADMR 41 poursuivent leurs actions pour de vraies augmentations de salaires, tandis que les travailleur·ses sociaux du Conseil Départemental, de l’action sociale privée ou de la Fonction Publique Hospitalière sont entrés en action depuis quelques semaines, avec déjà deux journées de grève les 7 décembre 2021 et 11 janvier 2022 et une mobilisation qui ne faiblit pas malgré les affres de la situation sanitaire.

Les animateurs et animatrices, ainsi que les AESH se sont mobilisées également à plusieurs reprises pour une meilleure reconnaissance de leurs métiers et revendiquer des hausses de salaires.

Depuis le 6 décembre, les ambulancier·es de Jussieu sont en grève illimitée et revendiquent des augmentations de salaires (augmentation du taux horaire des ambulancier·es diplômé·es d’État à 12,00 euros bruts, à 11,32 bruts pour les auxiliaires, taxis et secrétaires, un 13ème mois).

En s’appuyant sur ces initiatives, développons les luttes dans nos syndicats pour faire grandir et converger les mobilisations en vue de la journée de grève et de manifestation unitaire et interprofessionnelle du jeudi 27 janvier 2022, prochaine étape pour porter nos revendications sur les salaires et les conditions de travail.

Aller à la rencontre des salarié·es sur nos lieux de travail pour construire les revendications salariales qui seront présentées aux patron·nes, réunir les salarié·es et les syndiqué·es en assemblée générale et inviter les camarades de l’UD à participer aux réunions syndicales (nous nous rendrons disponibles autant que possible), signer et faire signer la pétition salaires ci-jointe en version papier et la renvoyer ou la déposer à l’UD en vue d’un dépôt en préfecture, participer aux plans de distributions et de collage porté par l’UD et les UL.

Avec la CGT, revendiquez !

  • un Smic à 2 000 € et une revalorisation de toutes les grilles de salaires dans le public et le privé ;
  • des augmentations pour toutes et tous et l’instauration de minima salariaux selon le niveau de qualification initiale ou acquise par l’expérience, tels que pour un Smic revalorisé à 2000 € bruts un jeune débute sa carrière avec :
    • 1,6 fois le Smic, soit 3 200 € bruts au niveau BTS-DUT (Bac + 2)
    • 1,8 fois le Smic, soit 3 600 € bruts au niveau licence LMD/licence professionnelle (Bac + 3)
    • 2 fois le Smic, soit 4 000 € bruts au niveau master (Bac + 5)
    • 2,3 fois le Smic, soit 4 600 € bruts au niveau doctorat (Bac + 8)

Ce salaire initial doit progresser de manière linéaire pour doubler au terme des 20 premières années de carrière.

  •  le dégel du point d’indice dans la Fonction publique et les conventions collectives qui en découlent ;
  • l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes ;
  • des embauches et des relocalisations de productions, d’entreprises et de services ;
  • la réduction du temps de travail à 32 heures par semaine sans perte de salaire, ce qui équivaut à la création de 4,5 millions d’emplois ;
  • une revalorisation des pensions à hauteur de 2 000 euros ;
  • une augmentation des minima sociaux et de nouveaux droits pour les précaires et privé·es d’emploi.

L’Union Départementale CGT 41 appelle les salarié·es, les retraité·es, les privé·es d’emploi et les jeunes à participer à la journée de grève et de manifestation du jeudi 27 janvier 2022.

  • Romorantin : 10h30 ,place de la Paix
  • Vendôme : 10h30, place de la Liberté (suivi d’un barbecue revendicatif)
  • Blois : 14h30, préfecture

Blois le 18 janvier 2022

Les mesures sanitaires en vigueur seront appliquées – IPNS, ne pas jeter sur la voie publique

 

 

 

Édito décembre 2021

Pendant des mois encore, les médias nous serviront les péripéties de Zemmour et compagnie dans une surenchère anti-immigré·es, nationaliste et sécuritaire pour évacuer ce que vivent les salarié·es, les privé·es d’emploi, les retraité·es et les jeunes.

Le coût de la vie devient insupportable pour des travailleur·ses entraînés et maintenus dans la pauvreté et la précarité par des salaires et des pensions de misère alors que les profits des entreprises n’ont jamais été aussi élevés.

Des entreprises qui intensifient l’exploitation des salarié·es et travaillent au démantèlement des conventions collectives assistées financièrement par l’État à grand coup de plan de relance des profits et d’exonérations de cotisations sociales.

Ce que vivent les salarié·es du privé comme du public, les privé·es d’emploi, les retraité·es et les jeunes c’est un accès dégradé à des soins de qualité et de proximité en raison du démantèlement de l’hôpital public et de la sécurité sociale pour privatiser la santé.

La suppression des lits et le mépris des personnels se poursuivent au prix de la santé de la population et de soignant·es épuisés.

Pour la CGT, face au mépris du patronat et de l’État à son service, l’heure est à la bataille des salaires, des pensions, de la santé et des droits collectifs pour tou·tes les travailleur·ses dans et hors de l’emploi, avec et sans papiers, immigré·es ou pas.

Les mobilisations en cours des métallos pour défendre leur convention collective, des soignant·es, des éducateur·trices spécialisés, des aides à domicile, des ambulancier·es, des animateur·trices pour les salaires et les conditions de travail démontrent que la lutte de classe s’étend.

 

Quand la santé ne va pas, rien ne va !

Notre système de santé, considéré comme une référence, s’est pratiquement écroulé face à la crise Covid, à cause des restrictions budgétaires subies depuis 30 ans, menées par les gouvernements de droite comme de gauche, dont sont issus une partie des responsables politiques du gouvernement actuel, avec leurs politiques néolibérales.

Cette crise a rappelé à quel point les salaires des personnels de santé en EHPAD, Médecine Chirurgie Obstétrique, psychiatrie, dans le monde du handicap, le social, le médico-social privé, public ou associatif sont piètres et combien leurs conditions de travail sont dégradées. Dans un semblant de prise de conscience, le gouvernement a mis en place le Ségur de la santé qui a conduit à de maigres revalorisations salariales et divisent les professionnel·les de la santé et de l’action sociale par l’exclusion de nombreuses professions et champs professionnels.

 L’USD CGT 41 revendique le dégel du point d’indice et une augmentation de salaire d’au moins 300 € net. Nos exigences portent également sur des mesures à même de répondre humainement et dignement à l’exigence de qualité des soins pour les patient·es, résident·es et usager·es. Le monde d’après tant espéré dans le domaine de la santé et de l’action sociale n’est pas au rendez-vous. La casse se poursuit dans toutes les disciplines. Pas plus de moyens… Les fermetures de services, de lits, de places et de structures de proximité, éloignant les Français·es des lieux de soins et de prise en charge, perdurent. Plus de 5700 lits d’hospitalisation complète ont ainsi été fermés en 2020 et d’autres sont prévus pour les mois à venir. Selon la DREES, en 2020, 20 % de lits ont été fermés à cause du manque de personnels. Sur le CH Blois, cet été, 9 lits de réanimation et 5 en unité de court séjour gériatrique ont été gelés par manque d’effectif paramédical. L’ensemble des personnels de la santé et de l’action sociale est lessivé, épuisé et depuis le 15 septembre, de nombreux professionnel·les sont tombés sous le coup de la mise en application de l’obligation vaccinale. Elles/ils ont été suspendus et financièrement sanctionnés par un gouvernement qui les a pourtant portés aux nues. Suspendus par les mêmes qui, par leur manque de réactivité, les ont laissé travailler dans des conditions déplorables, les mettant en danger. Soyons clair·es, si la CGT est favorable à une vaccination volontaire, ces mesures sont consternantes. Nous n’admettons pas que des collègues soient suspendus sans salaire. Ces mesures créent des tensions inutiles et divisent les professionnel·les. Le penchant de ce gouvernement pour des mesures autoritaires et répressives constituent un problème idéologique pour nombre de militant·es CGT. Éthiquement, l’hôpital public prend un tournant très inquiétant. Ces suspensions s’ajoutent à une hémorragie de personnels épuisés, lassés d’être surexploités, déconsidérés et mal payés aggravant la situation des effectifs dans des établissements déjà à l’os. Il en résulte une sollicitation de plus en plus importante des personnels restants avec de gros Risques Psycho Sociaux. Mais surtout, une perte de sens dans l’accomplissement du travail. Comment parler d’attractivité dans ces conditions ?

Le gouvernement avec les ARS, et les directions à leur botte, vont avec cynisme et opportunisme s’appuyer sur ce constat pour accélérer les réorganisations et fermetures de lits sous prétexte de sécurité des soins et atteindront leurs objectifs de réduire l’offre de santé publique. Le directeur du CH Blois est un bon exemple de « petit soldat » félicité pour sa gestion exemplaire (une centaine de lits fermés en 6 ans !). Et ce n’est pas fini ! De nouveaux projets, dits de « modernisation », vont encore conduire à la perte de lits et postes, en EHPAD notamment.

Plus généralement, le gouvernement actuel et ces sbires utilisent la crise pour accélérer la casse de la sécurité sociale, en fragilisant son financement par les exonérations des cotisations sociales. Il continue d’asphyxier les services publics en organisant la dégradation des conditions de travail et l’accès des usager·es à ces services. Les élections présidentielles et législatives approchent. Il est urgent que les revendications des salarié·es soient au cœur des priorités. Il est inadmissible qu’en 2021, alors que la médecine a fait des progrès considérables, il y ait des pertes de chances pour des patient·es à cause du refus des politiques d’investir massivement pour préserver et améliorer notre service public de santé.

NON à la convention collective nationale de l’UIMM !

Le gouvernement et le patronat veulent réduire les droits des salarié·es par tous les moyens possibles, d’une part par la modification des conventions collectives et d’autre part par le code du travail.

L’UIMM, syndicat patronal des employeur·ses, à commencer à négocier sur la nouvelle convention collective nationale en 2016. Le but est de diminuer le nombre de conventions collectives en France et de diminuer les droits dans les conventions collectives. Cette nouvelle convention collective nationale rassemblera 76 conventions territoriales, la convention nationale des cadres et la convention collective nationale de la sidérurgie ainsi que 26 accords nationaux et 52 avenants.

Les salarié·es rattachés aux conventions collectives de la métallurgie représentent 1 400 000 de salarié·es dont plus de 50 % de technicien·nes, ingénieur·es et cadres (300 000 ingénieur·es et cadres), 21 % de femmes et 140 000 intérimaires. Cela concerne près de 45 000 entreprises.

L’UIMM négocie avec les 4 organisations syndicales des salarié·es représentatives CGT, FO, CFDT et CFE-CGC. Elle fractionne la convention en 11 thèmes, une fois un thème accepté par la majorité des syndicats, celui-ci est mis en réserve.

  • Thème 1 – Architecture conventionnelle
  • Thème 2 – Classifications
  • Thème 3 – Temps de travail
  • Thème 4 – Santé, conditions et qualité de travail
  • Thème 5 – Droits individuels
  • Thème 6 – Emploi et formation professionnelle
  • Thème 7 – Protection social
  • Thème 8 – Rémunération
  • Thème 9 – Dialogue social en entreprise
  • Thème 10 – Champ d’application (code NAF)
  • Thème 11 – Dispositions transitoires

Le thème 6 sur l’Emploi et formation professionnelle a été signé par les autres organisations syndicales.

Le projet de l’UIMM est de faire signer fin 2021 l’ensemble des thèmes pour une entrée en vigueur pour toutes les sociétés au 1er janvier 2024. Durant la période transitoire de 24 mois de 2022 à 2023, il y aura application des thèmes signés à la majorité comme la protection sociale au 1er avril 2022 et au 1er janvier 2023 pour toutes les entreprises.

La consultation et information des Instances Représentative du personnel, l’information des salarié·es, la description des emplois, la cotation et le classement  des emplois seront mis en place durant cette période transitoire.

Ci-dessous quelques exemples du recul sur les droits actuels.

  • Une non reconnaissance des diplômes.
  • Une rémunération au poste.
  • Le travail du dimanche imposé.
  • Le contingent d’heures supplémentaires passe de 220h à 450h annuelles.
  • La durée du travail passe à 12h, de jour comme de nuit.
  • Un volume horaire hebdomadaire de 0h à 48h ou 46h sur 12 semaines.
  • Licenciement possible même en arrêt maladie indemnisé à 100 %.
  • 1 jour de carence non rémunéré.
  • 2 jours maximum de congés supplémentaires pour l’ancienneté et 3 jours pour les cadres.
  • Prime de panier de nuit à 6,70 €.
  • Prime d’ancienneté, suppression de la majoration de 5 % et 7 % et modification du mode de calcul.

Pour l’UIMM « Il faut responsabiliser le salarié dans son recours à l’arrêt de travail » par l’introduction d’un 1er jour de carence non indemnisé en cas d’arrêt de travail. Sur la classification l’UIMM veut classer le ou la salarié·e par l’emploi tenu, un classement à partir de 6 critères classant divisés en 60 cases avec le changement de coefficient en fonction du changement de poste. C’est uniquement l’employeur·se qui décide de la fiche de poste donc du salaire du/de la salarié·e. Il y aura la mise en place d’une prime différentielle pour maintenir le niveau de rémunération avec les primes existantes pour les salarié·es déjà en activité. Le but est de réduire ou supprimer des primes pour les nouveaux arrivant·es et de bloquer la revalorisation des primes existantes pour les salarié·es présents.

La manifestation à Paris devant le siège de l’UIMM le 25 novembre 2021 avait pour but de faire reculer le patronat sur son projet de CCN et ses reculs sociaux. Les autres organisations syndicales ont déjà signé certains thèmes ce qui poignarde dans le dos tou·tes les salarié·es de la métallurgie ainsi que la CGT.

Augmentation générale des salaires : une urgence !

Les Français et Françaises subissent depuis plusieurs mois l’augmentation incessante du prix de l’énergie, des carburants, des produits de consommation courante, des matériaux, de l’alimentation, à tel point qu’une part de plus en plus importante de la population, chez les salarié·es, retraité·es, privé·es d’emploi, étudiant·es, ne peut plus subvenir à ses besoins.

Dans le même temps, les marchés financiers prospèrent et les dividendes coulent à flot, si bien que, malgré la situation sanitaire, la reprise économique se confirme avec un taux de croissance estimé autour de 6 % en 2021.

Plutôt que de détruire les garanties collectives des salarié·es, le statut des agent·es de la Fonction publique, de durcir les conditions d’indemnisation des chômeur·ses, il est urgent d’augmenter massivement tous les salaires, les retraites et minima sociaux, de redonner la priorité à l’emploi stable, qualifié et à temps plein (CDI ou sous statut), de permettre l’accès à l’emploi de leur choix à toutes et tous en arrêtant de stigmatiser les privé·es d’emploi.

La crise sanitaire a fait réfléchir de nombreux salarié·es, en activité partielle ou en télétravail, sur leur choix de métiers et l’équilibre vie professionnelle/ vie privée, au regard des bas salaires et des conditions de travail difficiles dans les secteurs d’activité comme l’hôtellerie restauration, avec des horaires coupés et des amplitudes de travail à rallonges.

Dans la santé, les héro·ïnes d’hier sont les oublié·es d’aujourd’hui. Le Ségur a creusé les inégalités de traitement entre les catégories sans résoudre la question salariale, le manque de lits et d’effectifs.

Le gouvernement poursuit sa politique de fermetures de lits et la logique de privatisation de l’hôpital public. Avec la 5ème vague, il réactive les plans blancs, obligeant les soignant·es à revenir sur leurs congés de fin d’année. Tous les ingrédients sont réunis pour accentuer la fuite des agent·es de l’hôpital public.

Dans le cadre de la conférence de presse du 3 décembre 2021, l’Union Départementale CGT de Loir-et-Cher a lancé une grande campagne pour l’augmentation générale des salaires, avec en 1er lieu celle du SMIC à hauteur de 2000 € brut mensuel, des retraites et minima sociaux.

Si dans les secteurs en pénurie de recrutement, les chambres patronales réfléchissent à prendre des mesures pour rendre leurs professions attractives, il ne faut pas se leurrer. Quand le MEDEF, la CPME, l’UP2A parlent d’augmentations de salaires, on entend baisses de « charges » pour redonner du pouvoir d’achat aux salarié·es.

A la CGT, nous parlons d’augmentation du salaire socialisé, cotisations salariales et patronales comprises.

La bonne volonté patronale ne suffira à obtenir gain de cause.

Les luttes gagnantes des salarié·es nous montrent la voie pour aller arracher de véritables augmentations de salaires. En Loir-et-Cher, une journée de grève a permis aux salarié·es de HMY à Vendôme d’obtenir une augmentation brute de 3 %.

Les agent·es de sécurité de SAMSIC, prestataire de la centrale nucléaire de Saint Laurent n’ont pas eu besoin de se mettre en grève pour obtenir satisfaction sur l’ensemble de leurs revendications, soit plus de 600 euros de primes.

Les aides à domicile de l’ADMR 41 poursuivent leurs actions pour de vraies augmentations de salaires, tandis que les travailleur·ses sociaux du Conseil Départemental, de l’action sociale privée ou de la Fonction Publique Hospitalière sont entrés en action depuis quelques semaines.

Enfin, depuis le 6 décembre, les ambulancier·es de Jussieu sont en grève illimitée et revendiquent des augmentations de salaires (augmentation du taux horaire des ambulancier·es diplômés d’État à 12,00 euros brut, à 11.32 brut pour les auxiliaires, taxis et secrétaires, un 13ème mois).

En s’appuyant sur ces initiatives, développons les luttes sur les lieux de travail pour faire grandir et converger les mobilisations.

Signez et faites signer la pétition salaires mise en place par la CGT !