Projet de loi Macron : tout pour les patrons!

tract_loiMacron_couleurs Le projet de loi Macron c’est : • La banalisation du travail du dimanche et de nuit, mettant fin progressivement aux compensations salariales car a terme ce travail ne serait plus exceptionnel. • Des plans de licenciements collectifs dans … Continuer la lecture

Débat public sur la réforme territoriale – Blois, 02 décembre

L’Union Locale de Vendôme organise, avec la participation de l’Union Départementale et du Comité Régional Centre, une réunion publique pour débattre des enjeux de la réforme territoriale en cours et des conséquences que cela aura pour les services publics et … Continuer la lecture

Combattre l’austérité, c’est rester fidèle aux idéaux de « liberté, égalité, fraternité »!

A la veille des célébrations du 14 juillet, le 11 juillet, l’Union Départementale des syndicats CGT de Loir et Cher a donné une conférence de presse au carrefour de la résistance à laquelle participaient une cinquantaine de militants issus de syndicats pour inviter les salariés à résister et à combattre l’austérité imposée par le patronat et soutenue par la politique libérale du gouvernement Valls.
Des représentants CGT de plusieurs syndicats d’entreprises comme ceux d’HPI-JTECK, Delphi, TUB, Mondelez, Senior Automotive, Eurovia, Acticall, Orange, EDF, ERDF ou bien de services publics : des hôpitaux de Blois et Saint Aignan, de la poste, de l’éducation nationale ou bien encore des retraités ont pu s’exprimer sur la réalité de leurs conditions de travail ou de vie et de leurs revendications.
Seule la liberté donnée aux entreprises, au détriment des salariés, est devenue la ligne politique libérale du gouvernement dont la CGT a dénoncé la mascarade de sa conférence d’ailleurs boycottée par deux autres organisations syndicales FO et la FSU.
A l’exemple des luttes revendicatives qui se multiplient, les intermittents du spectacle, à la SNCM, à la SNCF, à Fralib ou encore Faurécia à Theillay, la CGT appelle les salariés à s’organiser partout pour exiger de meilleurs salaires et retraites, du travail stable qualifié par la relocalisation des industries et des services publics de proximité ou encore une sécurité sociale renforcée par un nouveau statut du travail salarié.

Mobilisation à l’ADAPEI 41

L’ADAPEI 41, plus connue sous le nom des « Papillons blancs », créée en 1961, est une association qui s’occupe des personnes handicapées, pour leur offrir un accompagnement, l’éducation, la formation, les soins, le travail, l’hébergement, la protection et l’insertion auxquels elles ont légitimement droit, qu’elles soient dans ou hors des établissements gérés. Elle regroupe 140 familles et emploie plus de 300 professionnels qui encadrent 570 personnes handicapées, enfants et adultes.
Face à des conditions de travail de plus en plus dégradées, une précarité des salariés grandissante, une gestion du personnel par les pressions, répressions, recours abusifs à des sanctions arbitraires, le syndicat CGT ADAPEI 41 récemment créé a appelé les salariés à débrayer le lundi 7 Juillet 2014, à l’occasion de la convocation à sanction d’une collègue au Moulin Chouard (atelier Grain d’Or à la Chaussée St Victor).

Les revendications formulées à l’occasion de ce débrayage, portaient :

– la suppression de sanctions disciplinaires et l’arrêt des procédures engagées à l’encontre des salariés, pour certains également élus représentants du personnel,
– l’engagement d’un véritable dialogue pour l’amélioration des conditions de travail des salariés, pour une meilleure prise en charge des usagers,
– l’attribution des moyens humains pour répondre aux besoins des usagers, notamment par la pérennisation dans leur emploi de salariés précaires.

Grâce à cette mobilisation collective et solidaire, la direction a été contrainte de reculer et aucune sanction n’a été infligée à cette collègue. Après cette première victoire, devant de nombreux problèmes qui demeurent, la mobilisation se poursuit.

La CGT défend les CPEF du département !

En juin, l’Union Départementale CGT ainsi que le syndicat CGT du Conseil Général se sont mobilisés et ont participé à plusieurs actions pour dénoncer la décision unilatérale du Conseil Général de transférer les Centres de Planification ou d’Education Familiale en dehors des centres hospitaliers du département (Blois, Romorantin et Vendôme). Les objectifs de l’administration du Conseil Général sont d’accentuer la mission de prévention prénatale auprès des mineurs et d’internaliser le budget du Centre de Planification ou d’Éducation Familiale au Conseil Général, à moyens constants. La maitrise des coûts et de l’activité motive cette réorganisation. Et ce, malgré le fait indéniable que le temps des personnels dédiés à la planification familiale attribué par le CG ne suffit pas à assurer l’ensemble des missions et qu’une aide volontaire des personnels hospitaliers est essentielle. Après Vars les Clos et les CIO, c’est donc une nouvelle fois au social que s’attaque l’équipe de Maurice Leroy en réduisant les financements de structures destinées à venir en aide au public et en particulier aux femmes. De plus, en éloignant les CPEF des Centres d’Interruption Volontaire de Grossesse (CIVG), le CG donne un signal bien sinistre quant au droit des femmes à disposer librement de leur corps et à avoir accès librement, rapidement et facilement à l’IVG en cas de besoin. On peut craindre aussi que les interventions des CPEF en milieu scolaire soient remisées en arrière-plan malgré l’importance de cette éducation à la sexualité, à la vie affective et à la prévention contre les violences conjugales.

Pour la CGT, l’accès à ces services de prévention, qui délivrent la contraception de façon anonyme et gratuite pour les mineures, la contraception d’urgence, qui accueillent toutes les femmes en demande d’IVG, qui proposent des dépistages des infections sexuellement transmissibles, qui sont des lieux de parole autour de problématiques complexes notamment les violences faites aux femmes, des lieux d’information et de consultations, ouverts à tous, quels que soit l’âge, la situation sociale, familiale, l’état de vulnérabilité et la situation de précarité des personnes accueillies, ne doit en aucun cas être limité et ne doit pas être externalisé des centres hospitaliers.