Mobilisation à l’ADAPEI 41

L’ADAPEI 41, plus connue sous le nom des « Papillons blancs », créée en 1961, est une association qui s’occupe des personnes handicapées, pour leur offrir un accompagnement, l’éducation, la formation, les soins, le travail, l’hébergement, la protection et l’insertion auxquels elles ont légitimement droit, qu’elles soient dans ou hors des établissements gérés. Elle regroupe 140 familles et emploie plus de 300 professionnels qui encadrent 570 personnes handicapées, enfants et adultes.
Face à des conditions de travail de plus en plus dégradées, une précarité des salariés grandissante, une gestion du personnel par les pressions, répressions, recours abusifs à des sanctions arbitraires, le syndicat CGT ADAPEI 41 récemment créé a appelé les salariés à débrayer le lundi 7 Juillet 2014, à l’occasion de la convocation à sanction d’une collègue au Moulin Chouard (atelier Grain d’Or à la Chaussée St Victor).

Les revendications formulées à l’occasion de ce débrayage, portaient :

– la suppression de sanctions disciplinaires et l’arrêt des procédures engagées à l’encontre des salariés, pour certains également élus représentants du personnel,
– l’engagement d’un véritable dialogue pour l’amélioration des conditions de travail des salariés, pour une meilleure prise en charge des usagers,
– l’attribution des moyens humains pour répondre aux besoins des usagers, notamment par la pérennisation dans leur emploi de salariés précaires.

Grâce à cette mobilisation collective et solidaire, la direction a été contrainte de reculer et aucune sanction n’a été infligée à cette collègue. Après cette première victoire, devant de nombreux problèmes qui demeurent, la mobilisation se poursuit.

Petite analyse sur les élections professionnelles

Des élections professionnelles ont eu lieu dans plusieurs entreprises où l’on peut se féliciter que la CGT obtienne de très bons scores comme à Acial ou à Tradibudget entre autres, où les listes complètes C.G.T sont élues.
Ce résultat est le fruit d’un travail de terrain auprès des salariés pour élaborer des revendications communes sur les questions du travail, des salaires, de la sécurité sociale et construire la riposte pour combattre les attaques indécentes du patronat, du gouvernement relayées par certains syndicats complaisants.
Dans une période où le gouvernement, sous la pression du MEDEF, entend supprimer la démocratie sociale, le pouvoir d’intervention et de représentation des salariés dans les entreprises, par la suppression des seuils pour le déclenchement des élections des Délégués du Personnel et des membres des Comités d’Entreprises, il est absolument indispensable que des salariés agissent pour défendre cet acquis issus de décennies de luttes. Cela passe d’abord par la constitution de listes CGT sur tous les lieux du travail et l’exercice de leur droit de vote de tous les salariés.
Se doter partout d’élus résolument déterminés à défendre les intérêts des salariés, nécessite de placer la CGT en tête de ces élections qui déterminent la représentativité syndicale au plan national depuis la loi de 2008, que ce soit pour les élections professionnelles du public comme celles du privé.

La CGT défend les CPEF du département !

En juin, l’Union Départementale CGT ainsi que le syndicat CGT du Conseil Général se sont mobilisés et ont participé à plusieurs actions pour dénoncer la décision unilatérale du Conseil Général de transférer les Centres de Planification ou d’Education Familiale en dehors des centres hospitaliers du département (Blois, Romorantin et Vendôme). Les objectifs de l’administration du Conseil Général sont d’accentuer la mission de prévention prénatale auprès des mineurs et d’internaliser le budget du Centre de Planification ou d’Éducation Familiale au Conseil Général, à moyens constants. La maitrise des coûts et de l’activité motive cette réorganisation. Et ce, malgré le fait indéniable que le temps des personnels dédiés à la planification familiale attribué par le CG ne suffit pas à assurer l’ensemble des missions et qu’une aide volontaire des personnels hospitaliers est essentielle. Après Vars les Clos et les CIO, c’est donc une nouvelle fois au social que s’attaque l’équipe de Maurice Leroy en réduisant les financements de structures destinées à venir en aide au public et en particulier aux femmes. De plus, en éloignant les CPEF des Centres d’Interruption Volontaire de Grossesse (CIVG), le CG donne un signal bien sinistre quant au droit des femmes à disposer librement de leur corps et à avoir accès librement, rapidement et facilement à l’IVG en cas de besoin. On peut craindre aussi que les interventions des CPEF en milieu scolaire soient remisées en arrière-plan malgré l’importance de cette éducation à la sexualité, à la vie affective et à la prévention contre les violences conjugales.

Pour la CGT, l’accès à ces services de prévention, qui délivrent la contraception de façon anonyme et gratuite pour les mineures, la contraception d’urgence, qui accueillent toutes les femmes en demande d’IVG, qui proposent des dépistages des infections sexuellement transmissibles, qui sont des lieux de parole autour de problématiques complexes notamment les violences faites aux femmes, des lieux d’information et de consultations, ouverts à tous, quels que soit l’âge, la situation sociale, familiale, l’état de vulnérabilité et la situation de précarité des personnes accueillies, ne doit en aucun cas être limité et ne doit pas être externalisé des centres hospitaliers.

 

Agir plus pour gagner plus !

Les salariés d’IDI Composites International Europe à Vineuil, avec leur syndicat CGT, ont décidé de faire entendre leurs revendications de hausse des salaires par leur mobilisation. En effet, devant le refus de la direction lors des Négociations Annuelles Obligatoires d’accorder une augmentation générale des salaires, ils décident de se mettre en grève pour contraindre la direction à répondre favorablement à leurs revendications.

Dans cette action revendicative, l’enjeu de la revalorisation de salaire était double puisqu’elle consistait à la fois à augmenter pour tous le salaire direct net et le salaire socialisé permettant le financement de la sécurité sociale mais aussi de déjouer la mise en concurrence entre salariés par des augmentations personnalisées.

Les salariés avec leur syndicat CGT ont clairement dénoncé cette mise en concurrence des travailleurs entre eux par un système d’attribution de « carottes » à la discrétion des chefs de services pour les « collaborateurs » qu’ils estiment les plus dociles, non pardon, les plus méritants.

Ce management, volontairement injuste, essayait d’enfermer les salariés dans une logique individuelle de progression de salaire au détriment des conditions de travail et de l’intérêt collectif en entraînant une dégradation des relations entre collègues de travail, répondant ainsi au bon vieil adage « diviser pour mieux régner ».

La détermination des salariés à agir avec leur syndicat CGT a une nouvelle fois payé ! Après une journée de grève, les salariés ont obtenu une hausse généralisée des salaires, un résiduel de hausses personnalisées, une augmentation de la prime d’équipe, une plus forte participation de l’employeur dans la prise en charge des cotisations de l’assurance complémentaire de santé et de prévoyance.

La démonstration se confirme que des salariés organisés, mobilisés et déterminés avec leur syndicat font aboutir leurs revendications grâce au rapport de force qu’ils sont capables de construire sur leurs lieux de travail.

 

Tradibudget OU Traditanic?

La société de construction de pavillons tradibudget basée à Saint Aignan a été rachetée en 2012 par le groupe VIVAXIA qui depuis licencie à tour de bras sur le site de production.

Cette entreprise comptait encore 97 salariés ces derniers temps. D’ici quelques mois ils ne seront plus que 47 et ceci sans aucun soit disant « Plan de Sauvegarde de l’Emploi ». Dans un des derniers comités d’entreprise, la direction est restée très vague sur la continuité et l’avenir de l’entreprise, se contentant de sourire à cette question.

Le jeune syndicat C.G.T. se bat pour faire respecter le droit des salariés malgré les divers délits d’entrave qu’ils subissent dans les instances représentatives.

La situation est telle que les artisans auxquels la société fait appel ont le plus grand mal à se faire régler. Quant aux fournisseurs ils se font payer au « cul du camion » avant de décharger les matériaux.

Dans les mois à venir des familles qui investissent pour une durée de 15 à 25 ans risquent de se retrouver avec des pavillons non construits ou non terminés.

Les Camarades CGT luttent pour défendre leurs emplois devant le groupe Vivaxia qui n’est qu’un prédateur de petites entreprises. Le rachat de ces dernières ne sert juste qu’à enrichir une holding.

SEULE LA LUTTE PAIE !!